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Lorenzaccio: LE TRIOMPHE DU MASQUE

Publié le 02/09/2020

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« LE TRIOMPHE DU MASQUE Des visages masqués L'importance du rêve soulignait le rôle joué par les appa­ rences.

Le thème du masque montre l'ampleur des dissi­ mulations.

Le masque est omniprésent.

Il apparaît concrè­ tement durant les fêtes et s'accompagne du déguisement travestis, masqués au sens propre du terme, les Florentins peuvent ainsi dissimuler leur identité et se livrer, en toute liberté, à leur fantaisie, à leurs impulsions.

Paradoxalement, le masque leur permet, en fait, de libérer leur être profond, d'échapper à leur être social.

Dès le début de la pièce, à la scène 2 de l'acte 1, Musset représente ces réjouissances, occasions de faire triompher, à la faveur du masque, l'ins­ tinct sur la raison, l'inconscient sur le conscient.

Le jeu dangereux de la dissimulation Mais, plus profondément, les personnages ne se conten­ tent pas de masquer leur visage ; ils masquent aussi leur caractère.

Les apparences qu'ils plaquent sur leur vraie per­ sonnalité concourent parfois à leur propre aveuglement.

Comme ils ne peuvent s'avouer une réalité contraire à leurs aspirations, ils l'escamotent, en ayant recours à des explica­ tions plus satisfaisantes.

C'est de cette auto-intoxication qu'est notamment victime la marquise Cibo, lorsqu'elle essaie de se persuader que sa passion pour Alexandre est due à de hauts motifs politiques (« Et pourquoi est-ce que tu te mêles à tout cela, toi, Florence ? Qui est-ce donc que j'aime ? Est-ce toi ? Est-ce lui ? », s'interroge-t-elle, à la scène 3 de l'acte Il).

Bindo et Venturi ont un comportement semblable, lorsqu'ils tentent de se cacher à eux-mêmes la satisfaction que leur procurent les faveurs du duc ( « C'est un tour·infâme », « Cela est terrible », se lamentent-ils hypocri­ tement, à la scène 4 de l'acte Il).

Parfois, les faux-semblants ont pour but d'égarer l'entou­ rage.

L'exemple le plus significatif est évidemment fourni par Lorenzo qui ne cesse de refréner ses aspirations pro-. »

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