L'OPTIQUE
Publié le 15/05/2020
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L'OPTIQUE
Les origines de l'optique se confondent avec cel les de l'homme, observateur attentif de tous les phénomènes qui l'entourent, et cette science est née avec les premières découvertes astronomiques.
Toutefois, la science hellénistique fut la première à
approcher de façon rationnelle les phénomènes
lumineux.
Trois savants de cette époque, Euclide,
Ptolémée et Héron cherchèrent à comprendre
les principes de la réflexion de la lumière ou de sa
réfraction dans divers milieux.
Les premières lois
qu 'ils énoncèrent furent
na_!urellement qualitatives
et en quelque sorte s'apparentaient aux lois
de la
perspective.
Euclide par exemple considérait des
rayons visuels émis par l'œil et séparés les uns
des autres afin de pouvoir expliquer le pouvoir sépara
teur et l'acuité visuelle.
Pour rendre compte de la
réflexion, Héron proposait un principe de chemin
minimum dont l'idée sera reprise beaucoup plus
tard au
XVII• siècle par Fermat dans son étude de
la réfraction.
Ptolémée observe de son côté la réfraction
atmosphérique et les aberrations qu'elle entraîne;
cet étonnant savant publie même trois tables
de réfraction entre l'air et l'eau , l'eau et le verre et le verre et l'air.
Il y consigne les angles de réfraction
correspondant à des incidences de 0 à 80 degrés.
Il faut attendre Képler et
les débuts du XVII• siècle, pour qu'une théorie de la construction des images par réflexion et réfraction s'ébauche, sans
que toutefois la loi de proportionnalité soit décou
verte.
Descartes, en 1637, propose alors de décompo
ser la lumière tombant sur une surface plane
en une composante horizontale et verticale de sa vitesse,
d'où découle naturellement la loi des Sinus, démon
trée ensuite par Fermat grâce à son fameux princi
pe d'économie naturelle.
Qu'est-ce que la lumière visible?
On sait maintenant que les électrons de la matiè re qui absorbe de l'énergie se trouvent portés vers
des états excités et quantifiés.
Ces états sont insta
bles, aussi après
un temps très court de quelques
microsecondes ou même moins, ils retombent sur
l'état de départ
en réémettant l'énergie absorbée
sous la forme d'un quantum d'énergie appelé pho ton .
A la suite des travaux de Planck (1900) Ein
stein émit l'hypothèse que ces photons étaient des « grains » de lumière d'énergie spécifique, doués
d'un caractère ondulatoire, c'est-à-dire d'une lon
gueur d'onde.
La source de lumière artificielle la plus classique
est la lampe à incandescence, et l'on saît que l'éner
gie véhiculée par le courant électrique excite
les électrons du filament vers des niveaux aléatoires à
la suite du chauffage du métal.
Le retour à l'état
fondamental s'effectue de façon tout aussi aléatoi
re, et l'énergie se trouve réémise sur une large
gamme de longueur d'onde.
Chaque photon de lon
gueur d'onde donnée correspond à une couleur pré
cise , il est monochromatique, mais la superposition
des photons infrarouges, rouges, jaunes, verts,
bleus, violets et même ultraviolets donnent pour
l'œil de l'observateur une teinte uniforme blanche.
Des artifices optiques permettent seuls
de séparer
ces photons d'énergie dispersée pour retrouver les couleurs fondamentales du spectre.
L'OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE
Il est de coutume de distinguer l'optique géomé trique de l'optique dite physique ; bien que cette
classification contienne une bonne part d'arbitrai-.
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