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Londres

Publié le 05/12/2021

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1 PRÉSENTATION Londres, en anglais London, capitale du Royaume-Uni et de l’une de ses divisions administratives, l’Angleterre, située dans le sud-est de l’île de la Grande-Bretagne, au cœur du bassin de Londres, au fond de l’estuaire de la Tamise, à 60 km de la mer du Nord. 2 ÉCONOMIE La cité londonienne bénéficie d’une situation géographique privilégiée, grâce aux nombreuses voies naturelles traversant les collines des Downs et des Chiltern, et à sa large ouverture sur la mer la plus fréquentée du monde. Résidence de la famille royale, Londres est aussi la capitale politique, économique et culturelle du pays. L’agglomération londonienne, qui avoisine les dix millions d’habitants, concentre près d’un sixième de la population du pays. Elle partage avec Paris la place de première métropole européenne. L’ancienne capitale de l’Empire britannique demeure, grâce à l’importance de son rayonnement international (politique, économique, culturel), l’une des plus grandes villes du monde. Administrativement, l’agglomération est constituée de 32 circonscriptions (ou boroughs) et de la City, dotée d’un statut spécial depuis le Moyen Âge. Celle-ci est gouvernée par un lord-maire (Lord Mayor) et possède une police particulière. On distingue l’Inner London, le centre (13 boroughs dont la City), et le Greater London (32 boroughs couvrant 1 561 km2). 2.1 Le secteur tertiaire Depuis 1950, l’industrie a connu une forte diminution d’effectifs, au profit du secteur tertiaire. Beaucoup d’entreprises ont quitté la capitale ou ont fermé, tandis que les bureaux se multipliaient dans l’ensemble de l’agglomération. Cette évolution est particulièrement marquée dans le secteur financier, qui a connu un accroissement de plus de 33 p. 100. Formant l’ancien cœur de la ville, la City abrite environ 5 000 résidents, mais ce sont plus de 600 000 personnes qui viennent y travailler chaque jour. C’est le principal quartier d’affaires du Royaume-Uni et la deuxième place financière du monde, après New York. On y trouve la plus forte concentration bancaire mondiale. La City abrite la Bourse des valeurs (Stock Exchange), la troisième au monde après les Bourses de New York et de Tokyo, et la première d’Europe, la banque d’Angleterre, les principales banques d’affaires et de dépôts (britanniques ou filiales étrangères), les sièges des grandes sociétés nationales ou multinationales, les grandes maisons de presse et d’édition, et les compagnies d’assurance (dont la célèbre Lloyd’s). Elle contrôle de nombreux marchés mondiaux (fret maritime, métaux non ferreux) ainsi que la fixation des cours mondiaux des produits exotiques (cacao, sucre, café, etc.). 2.2 Les activités industrielles Presque tous les secteurs de l’industrie sont représentés. Les industries manufacturières déclinent depuis de nombreuses années et tendent à s’éloigner de la capitale. Elles sont localisées au nord et à l’est de la ville, le long des axes routiers et des chemins de fer (vallée de la Tamise, Staines, Watford, etc.). Là se trouvent les ateliers de mécanique et de construction automobile, ainsi que les industries agroalimentaires et de haute technologie (pharmacie, bureautique, électronique, informatique et centres de recherche). Ce sont ces dernières qui polarisent aujourd’hui la croissance industrielle. Les industries lourdes se sont rapprochées de la mer, en aval de la Tamise, où se trouvent concentrées les centrales électriques (thermiques et nucléaires), les cimenteries, les raffineries de pétrole, les raffineries de sucre, les usines chimiques et les papeteries. 2.3 Le port de Londres Le port de Londres s’étend sur 150 km depuis Teddington jusqu’à l’estuaire de la Tamise. Il comprend le port fluvial, en amont, aujourd’hui en déclin, et le port maritime, en aval (Tilbury, rives de la Medway), accessible aux navires de gros tonnages et équipé pour la manutention des conteneurs. L’ensemble du trafic est administré par la Port of London Authority depuis 1909. L’activité portuaire de Londres tend toutefois à s’appuyer de plus en plus sur les ports des comtés voisins (Douvres, Southampton, etc.), ouverts sur la Manche. L’activité portuaire a connu une certaine régression et le port de Londres est passé du premier rang mondial au début du xxe siècle au troisième rang mondial au début des années 1970. Il se place aujourd’hui au cinquième rang européen. Néanmoins, même réduit, son rôle international reste important. C’est toujours le premier port britannique, avec 110 km de chenaux navigables, 60 km de quais et 1 600 ha de docks. Son trafic de 54 millions de tonnes est constitué pour moitié d’hydrocarbures. Les importations sont quatre fois plus importantes que les exportations. Elles consistent pour l’essentiel en marchandises de valeur, comme le thé, le tabac, les oléagineux, les matières premières et les métaux rares. L’exportation concerne surtout les constructions mécaniques et les produits chimiques. 2.4 Les transports Londres a toujours été un carrefour de communications. Outre la voie fluvio-maritime de la Tamise, elle se situe aujourd’hui au cœur d’un important réseau de transports. La voie ferrée est apparue dès 1836. Les transports collectifs (tramway, autobus et métro) ont bénéficié de la construction de ponts et de tunnels reliant les deux rives de la Tamise, ainsi que de l’aménagement de grandes artères traversant la ville. La création précoce de ces transports en commun a joué un rôle majeur dans le développement urbain de la capitale et a contribué à son étalement gigantesque dans un rayon de 25 km autour de la City. Le système ferroviaire et routier a été complété plus récemment par un réseau d’autoroutes et de voies rapides en direction du Nord, de la Manche et des Midlands. La construction du tunnel sous la Manche devrait être un atout supplémentaire pour l’agglomération londonienne, désormais reliée par TGV à Paris et à Bruxelles. Ces nouveaux axes ont facilité l’émergence de villes secondaires autour de la capitale, comme Swindon ou Brighton. En 1993, pour relier le nouveau quartier des Docklands au centre de la ville, d’importants travaux d’infrastructure routière ont été réalisés, ainsi que le raccordement au métro londonien (Jubilee Line). Enfin, l’aéroport de Londres est le premier d’Europe, avec les sites d’Heathrow (London Airport), de Gatwick et de Stansted. 3 PAYSAGE URBAIN L’architecture originelle de la ville, alors divisée en deux secteurs bien distincts (la City des marchands, sur la rive nord, et Westminster, siège du pouvoir royal, à l’ouest), s’est profondément modifiée. Le quartier des affaires de la City constitue aujourd’hui le cœur de Londres. Il s’est beaucoup étendu et de nombreux immeubles modernes sont venus remplacer les édifices anciens. À l’ouest de la City s’étend, le long de la rive nord de la Tamise, la cité administrative de Westminster, second pôle historique de la ville. Celle-ci abrite les plus célèbres édifices de Londres : le palais de Westminster, siège du Parlement britannique, avec sa célèbre tour de l’Horloge (98 m de haut) et son carillon (Big Ben) ; Whitehall (siège du gouvernement) ; l’abbaye de Westminster (xiiie-xve siècles) ; Buckingham Palace, résidence officielle de la famille royale ; les Law Courts (palais de justice), la National Gallery et la Tate Britain. C’est là aussi que s’étend Hyde Park, le plus grand espace vert de Londres, qui mène à l’ouest vers les quartiers de Knightsbridge et de Kensington, deux quartiers résidentiels à la mode, avec le grand magasin Harrods, le Royal Albert Hall et les musées de South Kensington. Une forte ségrégation sociale et spatiale opposait jadis les quartiers populaires et industriels de l’East End (Southwark, Whitechapel, quartier des docks, Newham, etc.), sur les rives de la Tamise, en aval de Tower Bridge, et les secteurs résidentiels et bourgeois du West End (cité administrative de Westminster, Chelsea, Kensington, Mayfair, etc.). Celle-ci a cependant fortement évolué sous l’effet des récentes transformations socio-économiques et de la spéculation foncière. L’East End se rénove et accueille aujourd’hui les classes moyennes (démolition ou réhabilitation des anciens entrepôts, construction d’immeubles de standing, etc.). C’est sur la rive nord de la Tamise que se trouvent les constructions les plus récentes de Londres, à l’image du quartier entièrement rénové des docks, les Docklands, vaste complexe immobilier abritant des commerces, des appartements de grand standing et des ports de plaisance. Le West End reste le Londres des ministères et des grandes administrations, avec ses parcs, ses larges avenues et ses riches résidences. Dans les quartiers les plus proches du centre, les appartements font place aux bureaux tandis qu’une partie de la population rejoint les banlieues. Directement au sud du West End, de l’autre côté de la Tamise, se dressent le Lambeth Palace, demeure de l’archevêque de Canterbury, et, non loin de là, le South Bank Arts Complex, qui comprend le National Theatre, le Royal Festival Hall et la Hayward Gallery. Au-delà se trouvent d’autres quartiers résidentiels à connotation historique tels que Greenwich, Dulwich, Clapham et Wimbledon (ce dernier étant l’un des plus anciens quartiers de Londres). À l’extrémité occidentale de la City s’élève la cathédrale Saint-Paul (fin xviie siècle), de style néoclassique, tandis qu’au sud-est se dresse la Tour de Londres, forteresse normande bâtie par Guillaume Ier le Conquérant à la fin du xie siècle. London Bridge est une substitution moderne de l’unique pont qui enjambait la Tamise jusqu’à la fin du xviiie siècle. Autour du centre de la ville, deux couronnes de banlieues se sont créées. La première s’étend surtout à l’est et au sud (Tower Hamlets, Lambeth, Croydon, Wandsworth). Elle est constituée de pavillons modestes et de grands ensembles locatifs. La seconde comprend des résidences plus clairsemées, jusqu’à la zone verte (green belt) qui devait empêcher l’étalement de la cité, mais qui n’a pas été entièrement réalisée. Plusieurs centres urbains importants se distinguent dans la banlieue, véritables villes secondaires dont certaines atteignent 300 000 habitants. Depuis les années 1950 et plus encore depuis la crise des années 1980, un net déplacement de la population s’effectue du centre de la ville vers les régions périphériques. Le nombre d’habitants résidant à l’intérieur des frontières administratives du Grand Londres a chuté de 8,5 millions d’habitants en 1939 à moins de 7 millions de nos jours. Chaque jour, plus de 1 200 000 habitants des banlieues, les commuters, font l’aller-retour de leur résidence à leur lieu de travail (migrations pendulaires). Pour répartir les activités et les déplacements et freiner la croissance de l’agglomération, des villes nouvelles ont été créées dans un rayon de 100 km autour de Londres, tout en préservant d’importants espaces verts pour l’agriculture et les loisirs. Afin de diminuer la congestion dont souffre le centre ville et inciter les conducteurs à préférer les transports publics, un péage est instauré en 2003 pour l’entrée, la circulation et le stationnement dans une zone de 21 km² au cœur de la capitale. Enfin, Londres possède une richesse que toutes les autres capitales lui ont toujours enviée : ses nombreux espaces verts, dont certains sont des parcs royaux. Hyde Park, qui aboutit à Kensington Gardens, a longtemps été considéré comme le « poumon de Londres ». Regent’s Park, au nord du West End, est entouré d’élégants bâtiments, conçus par John Nash en l’honneur du prince régent ; il abrite les jardins zoologiques (London Zoo). Parmi les autres espaces verts de Londres, citons Green Park, St. James’s Park, Hampstead Heath, Holland Park, Battersea Park, Parliament Hill Fields et Primrose Hill. La banlieue de Londres compte également de magnifiques parcs, en particulier Richmond Park, Bushey Park, Kew Gardens et Greenwich Park. La ville possède aussi de grands stades : Wembley, Wimbledon et Twickenham. 4 ARTS ET CULTURE Londres offre un vaste choix d’activités culturelles et compte de nombreux musées. Parmi les principales salles de théâtre figurent le Globe Theatre, le National Theatre et le Barbican Arts Centre, qui abrite la Royal Shakespeare Company. Les deux opéras les plus éminents sont le Royal Opera House de Covent Garden et le Coliseum. Le Theatreland (quartier des théâtres) s’étend à l’ensemble du West End. Les plus grands concerts se tiennent au Royal Festival Hall, au Royal Albert Hall, au Barbican, à St. John’s Church, et à Westminster. Le Wigmore Hall, derrière Oxford Street, est une salle de récitals réputée. Le British Museum est l’un des plus grands et des plus célèbres musées au monde et renferme plus de six millions d’objets, des antiquités égyptiennes et classiques jusqu’aux œuvres les plus récentes. Au Victoria and Albert Museum, on peut admirer, dans un bâtiment de style victorien remarquable, de magnifiques objets de porcelaine, de verre, des sculptures, des étoffes, des costumes, des meubles et des instruments de musique. Non loin de là se trouvent le Natural History Museum, le Science Museum et le Madame Tussaud’s Museum. De l’autre côté de Londres, dans la City proprement dite, se trouve le Museum of London, dont les expositions concernent le développement de la capitale, depuis ses origines jusqu’à aujourd’hui. À Trafalgar Square, la National Gallery renferme l’une des plus belles collections de tableaux du monde, allant des primitifs italiens jusqu’aux œuvres de Seurat et Cézanne. Juste à côté se trouve la National Portrait Gallery, dont la collection compte plus de 9 000 portraits, la plupart étant uniques et inestimables. Le siège historique de la Tate Gallery, qui a ouvert ses portes en 1897 dans le quartier de l’Embankment, entre Chelsea et Westminster, est aujourd’hui devenu la Tate Britain, musée abritant la plus grande collection de peintures britanniques, du xvie siècle à nos jours. De l’autre côté de la Tamise, la Tate Modern expose pour sa part l’ancienne collection d’art contemporain international de la Tate Collection. Les secteurs de l’enseignement et de la recherche sont particulièrement bien représentés. Les universités et écoles londoniennes ont une réputation de longue date. Les plus éminentes sont University College (1826), King’s College (1828, fondé par le duc de Wellington), la London School of Economy and Political Science (1895), l’Imperial College of Science and Technology (1907), ainsi que la Royal Academy of Music (1822) et le Royal College of Art (1837). 5 HISTOIRE 5.1 Les origines Le village d’origine, appelé Llyn-Din (« fort du lac ») par les Celtes, puis Londinium, par les Romains, a été fondé au ier siècle apr. J.-C. Alors que la Tamise était guéable à l’époque, un pont a été construit en 50 apr. J.-C., faisant de Londres un important lieu de transit. La ville devient alors un centre commercial et administratif de premier plan et, au iie siècle apr. J.-C., une enceinte est bâtie tout autour de la cité. L’historien latin Tacite en parle déjà comme d’un lieu « affairé de commerce et de commerçants ». 5.2 Les invasions et la conquête normande Après la chute de l’Empire romain, au ve siècle, Londres semble avoir conservé ses activités commerciales mais, au ixe siècle, les envahisseurs danois détruisent une grande partie de la ville. Les Saxons, menés par le roi Alfred le Grand, les mettent en déroute et reprennent Londres en 886. Il faut néanmoins attendre le règne d’Édouard le Confesseur, monté sur le trône en 1042, pour que la stabilité soit rétablie, et plus tard confortée, par la conquête normande de 1066. Guillaume Ier le Conquérant, roi d’Angleterre, établit ses quartiers à la Tour Blanche (White Tower), qu’il édifie à partir de 1078 (c’est la partie la plus ancienne de l’actuelle Tour de Londres). 5.3 L’indépendance politique Après avoir acquis une certaine puissance économique, la City cherche bientôt à obtenir son indépendance politique. À la fin du xiie siècle, elle élit son propre maire (Lord Mayor) et, à partir de 1351, elle nomme son propre Conseil ; à la fin du xive siècle, le souverain régnant ne peut plus entrer dans la City sans autorisation. En 1348, Londres est ravagée par la Grande Peste et la moitié de sa population périt. En 1450, l’insurrection dirigée par Jack Cade est de courte durée et la guerre des Deux-Roses qui s’ensuit laisse Londres pratiquement indemne. 5.4 Découvertes et renaissance Dès le xvie siècle, sous le règne de la dynastie Tudor, des navires marchands partent pour l’Amérique et l’Inde, à la recherche de butins. Cette époque de découvertes et d’explorations maritimes permet à Londres un nouveau développement. À la même époque, sous le règne d’Élisabeth Ire, les arts connaissent eux aussi un renouveau, avec de grands auteurs dramatiques tels que William Shakespeare, Christopher Marlowe, Ben Jonson et des compositeurs comme William Byrd, Orlando Gibbons et John Bull. 5.5 La Grande Peste et l’incendie Pendant la guerre civile d’Angleterre, au xviie siècle, Londres s’allie à Cromwell contre les royalistes et, après la déposition de Jacques II en 1688, la cité entière accueille Guillaume III d’Orange-Nassau, qui partage la couronne avec Marie II Stuart. Dans l’intervalle, en 1665, Londres a été dévastée par la Grande Peste (the Great Plague), qui fait plus de 90 000 victimes, puis, en 1666, par le Grand Incendie (the Great Fire) qui ravage la plus grande partie de la City. Les plans de reconstruction, œuvre de sir Christopher Wren, expliquent en grande partie le déplacement des quartiers résidentiels vers les villages attrayants de Kensington et Chelsea. 5.6 L’aménagement de la ville La partie occidentale de Londres se développe fortement sous le règne de George Ier (1714-1727) : de nouvelles places sont aménagées, un deuxième pont est construit sur la Tamise, à Westminster. Les services urbains s’améliorent, avec l’installation de l’eau courante, du tout-à-l’égout et de l’éclairage au gaz. C’est aussi à cette époque, en 1829, qu’est créé le corps des agents londoniens, les bobbies (du nom de leur créateur, Bob Peel), et que les rues sont pavées. 5.7 La révolution industrielle La population de Londres est multipliée par six au cours du xixe siècle, en raison de l’arrivée d’immigrants des îles Britanniques et des colonies. La révolution industrielle crée un grand nombre d’emplois, mais jamais suffisamment pour satisfaire les espoirs de tous les déshérités qui affluent dans la capitale. Les romans de Charles Dickens sont un témoignage vibrant des problèmes sociaux de cette période. L’Exposition universelle (1851) et la construction du premier métro (inauguré en 1863) étendent encore le succès de Londres et y attirent nombre d’artistes. La ville continue de profiter de cette vague de richesse et d’influence jusqu’à la Première Guerre mondiale. 5.8 Crises et conflits du xxe siècle La Première Guerre mondiale a eu peu de répercussions sur la capitale, mais la dépression qui suit, à la fin des années 1920, la frappe de plein fouet, comme le reste du pays. Londres doit souffrir davantage encore pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Blitz hitlérien (1940-1941) entraîne la mort de 10 000 personnes, fait 17 000 blessés et endommage un grand nombre de monuments historiques, dont le palais de Westminster. Étonnamment, la cathédrale Saint-Paul est épargnée. 5.9 La reconstruction Après la guerre, Londres est une cité radicalement différente ; les docks ont été si gravement détruits qu’aucune reconstruction n’est envisageable : le site, loin en aval de la Tamise, ne permet pas le passage des grands navires qui font leur apparition. La ville conserve toutefois de nombreux points forts dans le secteur économique, en particulier son puissant secteur financier, ce qui permet d’amorcer la longue tâche de la reconstruction. À la fin des années 1950, la plupart des dégâts occasionnés par la guerre ont été réparés. De nouveaux gratte-ciel sont construits, rivalisant en hauteur et en modernisme. Les principaux monuments, en particulier les églises les plus anciennes, sont soigneusement préservés. 5.10 Une ville cosmopolite et dynamique Depuis les années 1950 et l’éclatement de l’Empire britannique, Londres est devenue très cosmopolite ; ainsi, dans un foyer sur cinq, l’anglais n’est pas la langue maternelle. Même si ce mélange ethnique a parfois donné lieu à des troubles et à des malaises sociaux, l’atmosphère particulière de cette grande ville a contribué à sa nouvelle dimension (tournée vers la musique et la mode) et à son dynamisme. Population (2003) : 7 619 014 habitants.

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