lolita
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
" Dans un petit couvent, loin de toute pratique,
Je la fis élever selon ma politique ;
C'est-à-dire, ordonnant quels soins on emploierait
Pour la rendre idiote autant qu'il se pourrait.
Dieu merci, le succès a suivi mon attente ;
Et, grande, je l'ai vue à tel point innocente,
Que j'ai béni le ciel d'avoir trouvé mon fait,
Pour me faire une femme au gré de mon souhait".
Agnès est maintenant enfermée dans une maison où elle est gardée par un valet et une servante , un peu
simples, Alain et Georgette.
De retour , après dix jours de voyage, Arnolphe, qui se fait aussi appeler M.
de la Souche, rencontre Horace, le
fils de son ami Oronte.
Arnolphe encourage Horace à se distraire, notamment en cherchant fortune aux dépens
de maris imprudents.
Il se propose même de lui donner de l'argent pour l'aider à conquérir ces femmes volages.
Horace lui raconte assez naïvement qu'il n'a pas attendu ses conseils et qu'il est déjà parvenu à conquérir le
coeur d'une jeune fille, Agnès, pupille d'un certain M.
de la Souche, personnage tyrannique et ridicule.
Il a
profité de l'absence de ce dernier pour faire la cour à Agnès.
Arnolphe, vexé, dissimule difficilement son
agacement .
Acte II
Arnolphe s'en prend alors à ses domestiques leur reprochant d'avoir laissé un homme s'approcher d'Agnès.
Puis il est vite rassuré par le récit ingénu que lui fait la jeune fille de sa rencontre avec Horace.
Le jeune
séducteur n'a pas profité de la situation pour ternir la réputation de la jeune pupille.
Arnolphe exploite cette
situation, redevenue favorable, pour annoncer à la jeune fille qu'il souhaite hâter son mariage.
Agnès pensant.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓