Locke et la liberté: chapitre 27 du livre 1 de l’essai sur l’entendement humain
Publié le 12/03/2021
Extrait du document
«
Lou Besnier L2 Philosophie
Le chapitre 27 du livre 1 de l’essai sur l’entendement humain a été modifié plusieurs fois par
Locke et a influencé d’autres philosophes comme :ume ou Berkeley.
D’autres se sont fermement
opposés aux théories de Locke comme Leibniz dans Les n ouveaux essais sur l’entendement humain
ou encore Malebranche .
Dans le paragraphe 56 du chapitre 27 du livre 1 de l’essai intitulé : ” Ce qui
engage les :ommes à faire de mauvais choix.” concernant l’entendement humain, Hohn Locke
reprend un thème classiqu e de la philosophie à connaitre l’état de la liberté humaine en découvrant
d’abord si la volonté de l’homme elle -même est libre ou déterminée.
En effet, si toutes nos actions
et pensées découlent de notre volonté, on pourrait penser que l’homme n’est pas l ibre et qu’il suit
simplement ce que sa volonté lui propose et par conséquent il ne peut être tenu responsable de ses
actes.
Au contraire, Locke dans cet extrait montre que c’est l’inquiétude la source de toutes nos
actions et que l’agent est en réalité li bre du pouvoir d’examiner ses désirs et ses volontés lorsqu’il
poursuit un bien et de délibérer sur le bonheur que ce qu’il poursuit entraine.
Cela le rend
responsable de ses actions.
Comment Locke fait -il état de la liberté humaine dans ce texte ?
Dans un premier temps, nous montrerons en quoi Locke aborde la question de la liberté par rapport
à la volonté.
En effet, si nos actions découlent de notre volonté, il faut examiner si la volonté elle -
même est libre pour déterminer celle de l’homme.
Locke répond qu’il n’existe pas de liberté de
vouloir et que la liberté ne co ncerne que l’agent libre.
(De la ligne 1 à la ligne 7).
Dans un second
temps, nous prouverons qu’il existe un cas ou l’homme est libre envers sa volonté.
L’agent libre peut
suspendre la détermination de son choix grâce à son entendement envers le bien qu’il recherche et
prendre le temps d’un examen délibératif au cours duquel il raisonne sur le bonheur que ce bien et
les actions qu’il entraine pour y parvenir lui donnerons.
De plus, la volonté est déterminée par
l'inquiétude qui elle -même apporte un désir qui produit la volonté.
(De la ligne 8 à la ligne 15).
Dans
un troisième temps, nous verrons en quoi un homme peut être tenu responsable de ses actions et
par conséquent mériter une punition puisqu’en se trompant lors de la délibération e n ce qui
concerne un bien recherché et l’action proposé, il fait défaut de sa liberté.
(De la ligne 16 à la ligne
37)..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- explication de texte: John Locke a écrit en 1690 un essai philosophique concernant l’entendement humain, nous allons analyser un extrait du livre II, chapitre 27, paragraphe 26
- Essai sur l'entendement humain, Livre II, chapitre 27, paragraphe 22, Locke - Commentaire
- Commentaire essai sur l'entendement humain de Locke: livre 2 chap paragraphe 9
- Dans un conte de Voltaire, « Le Taureau blanc » un personnage s'exprime ainsi : « Les contes que l'on pouvait faire à la quadrisaïeul de ma grand-mère ne sont plus bons pour moi... qui ai lu « L'Entendement humain » du philosophe égyptien nommé Locke et la « Matrone d'Ephèse ». Je veux qu'un conte soit fondé sur la vraisemblance, et qu'il ne ressemble pas toujours à un rêve. Je désire qu'il n'ait rien de trivial ni d'extravagant. Je voudrais surtout que, sous le voile de la fable, il l
- Explication de texte Essai sur l’entendement humain, Locke