Livre Jean Miche David - Résumé sur IIème et Ier siècle

« Résumé : Jean Michel David : La République romaine.

De la deuxième guerre punique à la bataille d’Actium 218-31 av J.C IIème siècle : Rome par ses récentes conquêtes dispose désormais d’un grand territoire impliquant la gestion des provinces et des rapports entre elles.

Un des éléments ressortant sont les nombreuses exactions des gouverneurs critiqué par les populations et dont Rome va décider d’en réglementer la justice.

Seulement ces nouvelles règles mettent en avant des principes pouvant causer une remise question de l’autorité et de la puissance au pouvoir. En plus de cela, Rome à de grandes difficultés à gérer les mutations économiques et sociales d’un tel territoire.

Un des domaines principaux économique est l’agraire et notamment le domaine publique (ager publicus) qui est usurpé à grande échelle par des propriétaire privées.

Dans le social, la question de l’immigration massive par le recensement dans l’armée est un problème qui se doit d’être résolu. D’ailleurs, la société même au plus haute sphère subit également des mutations.

Cela fait désormais plusieurs décennies que les postes dans la magistrature ne sont plus réservés uniquement aux patriciens mais également aux plébéiens.

Ainsi, ça fait un panel de personnes moins porter sur le conservatisme et surtout sur des revendications démocratiques.

Ces dernières restent cependant plus symboliques qu’autre chose avec l’emprisonnement de certain consul ou encore du vote effectué au forum avec la population.

Alors certes ce n’est pas révolutionnaire ni particulièrement réformateur mais ça à au moins le mérite d’ouvrir une nouvelle réflexion politique.

Par ces évènements certains hommes se rendent compte de la possibilité de renforcer le droit du peuple tout en plaçant une certaine puissance dans le tribunat de la plèbe.

Et le meilleur exemple de cette mouvance sont les frères Gracchus : Tiberius, l’ainé et Caius le cadet séparé de 9ans.

Ces derniers sont au sommet de l’ordre sénatorial en s’appuyant en partie sur une appropriation du modèle hellénistique tel que la rhétorique.

Ainsi par leur force, ces deux frères et leur partisan vont pouvoir créer un triumvirat agraire.

Seulement, Tiberius se verra accusé d’aspirer à la tyrannie la plus pure ce qui amènera à son assassinat.

Ses idées cependant, ne meurent pas avec lui notamment grâce à de fervent partisan mais surtout par Caius, son jeune frère reprenant son idéologie à bras le corps.

Considérer comme particulièrement talentueux, il parviendra à satisfaire les uns et les autres en compensant chaque idée avec d’autres notamment sur le sujet du domaine publique si épineux.

Seulement, vient alors la question de la citoyenneté romaine à donner aux latins qui est tout bonnement rejeté en bloc par la classe politique de cette période.

Caius par sa prise de position finira par être à son tour assassiné.

Maintenant il ne faut pas être biaisé.

Les Gracques avaient beau défendre des idées novatrices en faveur du peuple, ils n’en restaient pas moins des hommes souhaitant apportant tous les prestiges et les honneurs à leur famille.

Plutarque disait de ces hommes que « c’étaient moins les mesures qu’ils prenaient que la position qu’ils occupaient, que leurs adversaires ne pouvaient supporter.

Un tel déséquilibre, une telle concentration de popularité, obtenus au prix de la division de la classe politique, ne pouvaient être conçus et définis que comme une aspiration à la tyrannie ». »