livre.
Publié le 08/12/2021
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livre. n.m., assemblage de feuilles, autrefois manuscrites et aujourd'hui imprimées, réunies
en volume et destinées à être lues.
Les origines du livre.
L'écriture une fois inventée, encore fallait-il en assurer la conservation à travers le temps :
ce fut le rôle du livre. Quoique le plus ancien support trouvé fût la pierre, il fallait encore un
élément pour pouvoir parler de livre : sa maniabilité. Le livre est fait non seulement pour
traverser le temps, mais aussi l'espace ; il s'est développé à partir du moment où les
échanges commerciaux se sont généralisés. Furent d'abord utilisés le bois ou le bambou,
puis l'argile ou le tissu, mais c'est le papyrus (issu de la moelle de certaines plantes) qui
régna en maître dans le monde antique avant d'être peu à peu supplanté au début de notre
ère par le parchemin (fait de peaux spécialement travaillées). Le volumen (rouleaux de
papyrus collés bout à bout) était d'un usage plus délicat que le codex (cahiers de
parchemin liés ensemble), facilement lisible et manipulable (c'est d'ailleurs encore la forme
du livre moderne). Les copies de manuscrits effectuées par des scribes ou, au Moyen Âge,
par des ateliers de moines étaient loin d'être semblables les unes aux autres : les fautes de
transcription étaient nombreuses, mais surtout on ne sentait pas toujours la nécessité de
respecter la littéralité du texte. C'est néanmoins aux nombreuses bibliothèques et aux
ateliers de copistes médiévaux que nous devons de posséder tant de témoignages sur
l'Antiquité gréco-latine : sans le livre, nous ne saurions rien de Platon, de Cicéron ou de
César.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
livre - évangéliaire du IXe siècle, page 2888, volume 6
manuscrit datant du IXe siècle, page 3029, volume 6
L'essor du livre.
Avec la diffusion en Europe du papier (inventé par les Chinois), moins cher et plus facile à
fabriquer que le parchemin, avec le nouveau dynamisme urbain et le rôle culturel croissant
des cours princières ou des universités, le livre connut un remarquable essor, que
l'imprimerie (mise au point par Gutenberg vers 1440) accéléra encore. Le parchemin fut
réservé aux manuscrits précieux (comme la soie en Chine), tandis que le papier servait à
l'impression ordinaire. Ce furent surtout la Bible et les livres religieux qui bénéficièrent de
cet essor, mais bientôt les oeuvres de l'Antiquité latine et celles des premiers humanistes
(surtout leurs ouvrages de grammaire et de pédagogie) connurent de nombreuses
éditions. Pour une Europe d'environ soixante-dix millions d'habitants furent imprimés, dans
les dernières années du XVe siècle, plus de vingt millions d'incunables (livres imprimés avant
1500) et, à la fin du XVIe siècle, pour cent millions d'habitants, sans doute deux cents
millions d'exemplaires. Produit de luxe encore, soumis aux lois du marché économique, le
livre imprimé permit cependant le développement des idéologies nationales et des langues
vulgaires, aussi bien que du savoir antique philosophique et surtout mathématique.
Instrument d'échange, marchandise précieuse, il fit rapidement l'objet de privilèges et de
censures (par l'Église ou par l'État). La notion de propriété littéraire n'apparut que
lentement, aux XVIe et XVIIe siècles : le plus souvent, un auteur vendait son ouvrage au
libraire-imprimeur pour une somme forfaitaire. Revendiqués dès le XVIIe siècle, les droits
d'auteur ne furent légalisés qu'au XVIIIe siècle. Le livre, pour mieux être échangé, devait
recevoir une paternité déterminée : non seulement un auteur, mais aussi un titre (jusqu'au
XVIe siècle, les ouvrages étaient souvent nommés d'après leurs premiers mots : l'incipit).
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
livre - édition des Contes de Perrault, page 2888, volume 6
Le livre moderne.
Avec la révolution industrielle, des innovations techniques ont permis d'améliorer la
fabrication du papier et la composition des textes, depuis la linotype et l'offset jusqu'aux
procédés récents de photocomposition. Le développement de la littérature de masse a
aussi engagé les éditeurs à varier leurs produits en offrant par exemple des livres illustrés
pour les enfants, puis des bandes dessinées, ou en créant le livre de poche (dès 1935 en
Angleterre). Sans doute le livre subit-il aujourd'hui la concurrence d'autres médias (cinéma,
télévision, disque, produits électroniques) et l'utilisation de plus en plus fréquente de la
micro-édition en modifie-t-elle la réalisation. Or le développement des bibliothèques et du
marché du livre (jusque dans son soutien par l'État) laisse penser que le livre, qui est un
des instruments fondamentaux de notre civilisation, est loin de disparaître.
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Les corrélats
auteur
autodafé
bibliophilie
bibliothèque
codex
édition
édition - Le livre : tirage, diffusion et distribution
format
illustration
imprimerie
lecture
Moyen Âge - Diversité culturelle et évolution des mentalités - Introduction
parchemin
photocomposition
reliure
Sélestat
techniques (histoire des) - La transition islamo-byzantine
Les livres
livre - le Dali de Draeger, page 2888, volume 6
livre. n.m., assemblage de feuilles, autrefois manuscrites et aujourd'hui imprimées, réunies
en volume et destinées à être lues.
Les origines du livre.
L'écriture une fois inventée, encore fallait-il en assurer la conservation à travers le temps :
ce fut le rôle du livre. Quoique le plus ancien support trouvé fût la pierre, il fallait encore un
élément pour pouvoir parler de livre : sa maniabilité. Le livre est fait non seulement pour
traverser le temps, mais aussi l'espace ; il s'est développé à partir du moment où les
échanges commerciaux se sont généralisés. Furent d'abord utilisés le bois ou le bambou,
puis l'argile ou le tissu, mais c'est le papyrus (issu de la moelle de certaines plantes) qui
régna en maître dans le monde antique avant d'être peu à peu supplanté au début de notre
ère par le parchemin (fait de peaux spécialement travaillées). Le volumen (rouleaux de
papyrus collés bout à bout) était d'un usage plus délicat que le codex (cahiers de
parchemin liés ensemble), facilement lisible et manipulable (c'est d'ailleurs encore la forme
du livre moderne). Les copies de manuscrits effectuées par des scribes ou, au Moyen Âge,
par des ateliers de moines étaient loin d'être semblables les unes aux autres : les fautes de
transcription étaient nombreuses, mais surtout on ne sentait pas toujours la nécessité de
respecter la littéralité du texte. C'est néanmoins aux nombreuses bibliothèques et aux
ateliers de copistes médiévaux que nous devons de posséder tant de témoignages sur
l'Antiquité gréco-latine : sans le livre, nous ne saurions rien de Platon, de Cicéron ou de
César.
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Les livres
livre - évangéliaire du IXe siècle, page 2888, volume 6
manuscrit datant du IXe siècle, page 3029, volume 6
L'essor du livre.
Avec la diffusion en Europe du papier (inventé par les Chinois), moins cher et plus facile à
fabriquer que le parchemin, avec le nouveau dynamisme urbain et le rôle culturel croissant
des cours princières ou des universités, le livre connut un remarquable essor, que
l'imprimerie (mise au point par Gutenberg vers 1440) accéléra encore. Le parchemin fut
réservé aux manuscrits précieux (comme la soie en Chine), tandis que le papier servait à
l'impression ordinaire. Ce furent surtout la Bible et les livres religieux qui bénéficièrent de
cet essor, mais bientôt les oeuvres de l'Antiquité latine et celles des premiers humanistes
(surtout leurs ouvrages de grammaire et de pédagogie) connurent de nombreuses
éditions. Pour une Europe d'environ soixante-dix millions d'habitants furent imprimés, dans
les dernières années du XVe siècle, plus de vingt millions d'incunables (livres imprimés avant
1500) et, à la fin du XVIe siècle, pour cent millions d'habitants, sans doute deux cents
millions d'exemplaires. Produit de luxe encore, soumis aux lois du marché économique, le
livre imprimé permit cependant le développement des idéologies nationales et des langues
vulgaires, aussi bien que du savoir antique philosophique et surtout mathématique.
Instrument d'échange, marchandise précieuse, il fit rapidement l'objet de privilèges et de
censures (par l'Église ou par l'État). La notion de propriété littéraire n'apparut que
lentement, aux XVIe et XVIIe siècles : le plus souvent, un auteur vendait son ouvrage au
libraire-imprimeur pour une somme forfaitaire. Revendiqués dès le XVIIe siècle, les droits
d'auteur ne furent légalisés qu'au XVIIIe siècle. Le livre, pour mieux être échangé, devait
recevoir une paternité déterminée : non seulement un auteur, mais aussi un titre (jusqu'au
XVIe siècle, les ouvrages étaient souvent nommés d'après leurs premiers mots : l'incipit).
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livre - édition des Contes de Perrault, page 2888, volume 6
Le livre moderne.
Avec la révolution industrielle, des innovations techniques ont permis d'améliorer la
fabrication du papier et la composition des textes, depuis la linotype et l'offset jusqu'aux
procédés récents de photocomposition. Le développement de la littérature de masse a
aussi engagé les éditeurs à varier leurs produits en offrant par exemple des livres illustrés
pour les enfants, puis des bandes dessinées, ou en créant le livre de poche (dès 1935 en
Angleterre). Sans doute le livre subit-il aujourd'hui la concurrence d'autres médias (cinéma,
télévision, disque, produits électroniques) et l'utilisation de plus en plus fréquente de la
micro-édition en modifie-t-elle la réalisation. Or le développement des bibliothèques et du
marché du livre (jusque dans son soutien par l'État) laisse penser que le livre, qui est un
des instruments fondamentaux de notre civilisation, est loin de disparaître.
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parchemin
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