LITTÉRATURE JAPONAISE

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LITTÉRATURE JAPONAISE. Ce document contient 723 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« A - Première période 1868-1945. a) La poésie. La tendance classique est marquée par une prodigieuse activité poétique : création d'un Bureau de la poésie, en 1869, par l'empereur, qui met chaque année au concours un thème poétique; multiplication des écoles de poésie, etc. On cultive à nouveau le tanka (les uta, poètes officiels; les membres du groupe nommé Chikuhaku-en, fondé vers 1895 par Sasaki Nobutsuna), le haikai, modifié et rénové par Masaoka Shiki (1867-1902), qui le débaptise et l'appelle haiku. Ce dernier courant est lié au groupe Negishi, fondé en 1899 par Masaoka, et qui publie les revues Araragi (fondée en 1908; pour le tanka) et Hototogisu (créée en 1897; pour le haiku). • Sous l'influence de l'étranger, les universitaires de Tokyo créent le mouvement shintaishi («poésie de forme nouvelle ») vers 1880; abandon du tanka et du haikai, utilisation des formes poétiques occidentales (d'ailleurs difficiles à adapter à la langue japonaise). Au shintaishi se rattache le romantisme japonais des années 1890-1910 (groupe Bungaku-kai et groupe dit de la Bibliothèque). • La tendance qu'on pourrait appeler — comme en Occident — moderniste voit le jour au début du XXe siècle. Elle se distingue du shintaishi par la référence à des thèmes nouveaux, un certain matérialisme, le recours à des modes d'expression particuliers (symbolisme, langue parlée populaire, raffinement des «déca-dentistes », etc.). On peut regrouper ici : - le mouvement shinshisha ( « la nouvelle poésie »), qui publia les revues MyojO (1900-1908) et Subaru (en 1909); - le groupe shinseisha (« la voix nouvelle »), vers 1890-1900; - le symbolisme (schôchoshugi), imité du mouvement franco-belge, traduit vers 1900-1907; - le décadentisme (groupe des Taito-ha). Parmi des centaines de noms, citons : Saitô Mokichi (1882-1953; tanka), Takakama Kyoshi (haiku), Yosano Tekkan (1873-1935; shinshisha) et sa femme Yosano Akiko (1878-1942), Sato Haruo (1892-1964) Miyoshi Tatsuji (1 900-1964), etc. • Dans les années 20 et jusqu'à la Seconde Guerre mondiale se manifestent au Japon les courants qu'on rencontre dans le reste du monde : le futurisme, Dada (Tsuji Jun), le surréalisme (Nisjiwaki Junzaburô, né en 1894). C'est aussi l'époque où apparaît la poésie sociale et prolétarienne, inspirée par les idéologies d'Occident et notamment le marxisme (Nakano Jûji, Okamoto Jun, etc.). b) La prose. Deux faits importants au début de l'ère Meiji : la traduction des œuvres occidentales et l'unification de la langue (langue écrite et langue parlée). Les écrivains se groupent en cercles, publient des revues littéraires et les écoles prolifèrent (la période 1908-1930 est qualifiée de « période de la mêlée des écoles »). Voici la succession des principales d'entre elles : - le KenyD-sha (groupe des Amis de l'Écritoire), fondé par Ozaki Koyo (1867-1903); le romantisme : Kôda Rohan (1867-1947). Kunikida Doppo (1871-1908) ; le naturalisme : Shimazaki Tôson (18721943); l'antinaturalisme: Mori Ogai (1862-1922), Natsume Soseki (1867-1916); — l'école du Bouleau blanc (Shirakaba), fondée en 1910 par Mushanokôji Saneatsu (né en 1885), qui se réclame à la fois de Tolstoï et de Rodin, idéaliste et universaliste; — le néo-réalisme, mouvement idéaliste mais aussi intéressé par les problèmes sociaux; la revue Shinshicho (morte en 1911, ressuscitée en 1914) en est la tribune : Akutagawa Ryünosuke (1892-1927), Kikuchi Kan (1888-1948), Sato Haruo (1892-1964), etc., etc.; — le néo-sensationnisme (Shinkankakuha), qui s'exprime dans la revue Bungei-jidai (L'Époque littéraire) : réaction au néo-réalisme, interrompue malheureusement par la guerre contre la Chine en ...»