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Liste de 10 figures de styles extraits de La Peste d’Albert Camus

Publié le 30/11/2021

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« Liste de 10 figures de styles extraits de La Peste d’Albert Camus : Citations Figures de style Effets « Comment faire imaginer, par exemple, une ville sans pigeons, sans arbres et sans jardins, où l’on ne rencontre ni battements d’ailes ni froissements de feuilles, un lieu neutre pour tout dire ? » (p.

5) Anaphore En répétant la préposition «sans» dans la description de la ville, le narrateur laisse entendre qu’Oran est pleine de restrictions, qu’elle est privée de toutes choses et qu’elle n’inciterait aucune personne à la visiter. « Rieux plongea le premier.

Froides d’abord, les eaux lui parurent tièdes quand il remonta.

» (p.

297) Parataxe Le narrateur donne l’impression que non seulement ils sont apaisés par la nature, mais aussi, grâce à la parataxe, que les deux hommes sont soumis à aucune restriction, qu’ils sont enfin libres de la peste. « Rieux savait qu'on avait prévu alors des solutions désespérées, comme le rejet des cadavres à la mer, et il imaginait aisément leur écume monstrueuse sur l'eau bleue.

» (p.

208) Pléonasme En insistant sur la couleur de l’eau (la mer) étant bleue, le narrateur témoigne sa pitié envers la netteté, la propreté de la mer qui accueillera des cadavres.

« La ville verrait, sur les places publiques, les mourants s'accrocher aux vivants avec un mélange de haine légitime et de stupide espérance.

» (p.

209) Antithèse En recourant à l’antithèse, le narrateur laisse entendre que la vie des habitants se résume soit à « vivre » soit à « mourir » et que ces habitants n’ont pas de loisirs, d’occupation ou des moyens d’arrêter de penser à la peste qui les ruine. «La ville était peuplée de dormeurs éveillés.» (p.

213) Oxymore En recourant à l’oxymore, le narrateur nous permet d’imaginer une réalité que la raison a toujours voulu refuser de voir : quelqu’un qui « dort » ne peut pas être « éveillé ».

Autrement dit, il laisse entendre que les habitants de la ville ne dorment jamais paisiblement puisqu’ils se remémorent qu’ils ne sont jamais à l’abris de la peste.. »

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