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Lire : L'historicité de la lecture

Publié le 09/06/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Lire : L'historicité de la lecture Ce document contient 1500 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature. Peut-on expliquer ce «décalage» par les caractéristiques de l'écriture du Nouveau Roman, critiquée souvent pour son formalisme et son rejet du «sujet», ou par le conformisme du public uniquement curieux de ce qu'il connaît déjà? À l'inverse, certaines œuvres ont été encensées à leur création et sont ensuite tombées dans un oubli plus ou moins profond. Du XVIIe siècle, nous ne retenons que les noms des dramaturges Molière, Corneille et Racine, mais bien d'autres contemporains comme Jean-François Regnard ou Philippe Qui-nault obtenaient à la scène un succès important et furent considérés comme des concurrents sérieux, alors qu'ils ne sont plus joués maintenant. Il est difficile de dire avec objectivité si cet oubli est ou non justifié.

« 1 / 2 Lire : l'historicité de la lecture La réception d'une œuvre à son époque de parution puis aux époques sui­ vantes est intéressante à conn aître, car elle informe sur l'adéq uation ou au contraire l'incompréhension existant entre l'auteur et ses lecteurs, contem­ porains ou postérieurs, compatriotes ou étrangers.

De plus, cette réception a souvent évolué dans le temps.

D La réception de l' œuvre à l'époque de sa publication 1.

Un accueil parfois difficile 1 I;accueil d'une œuvre peut être enthousiaste, attentif, indifférent, ou cri­ tique voire polémique.

Il ne reflète en rien la qualité ou non de l'œuvre, mais exprime une communauté d'intérêt pour un sujet ou une communauté de goût pour un style, entre un auteur et le public.

1 Certaines œuvres arrivent trop tôt : ainsi celle de Boris Vian, que nous consi­ dérons maintenant comme un auteur majeur du xx• siècle, ne trouva aucun écho favorable chez ses contemporains; découragé et obligé de multiplier les activités artistiques, à la fois par nécessité et par curiosité, l'auteur de L'Écume des jours est mort à trente-neuf ans sans avoir rencontré la faveur du public, qui ne s'éveilla qu'une vingtaine d'années plus tard: 2.

L'exemple des Rougon-Macquart, de Zola 1 Au x1x• siècle, Émile Zola rencontra avec les Rougon-Macquart un succès inespéré, après le scandale provoqué par son roman Thérèse Raquin, comme le montrent les articles d'un journaliste du Figaro.

1 Sans doute le tableau critique de la société du Second Empire, qui constituait la toile de fond de cette série, trouvait-il un écho favorable dans une population qui venait de vivre vingt années sous ce régime, présenté comme corrompu et arbitraire.

m Sa réception à d'autres époques Avec le bénéfice financier des ventes de L'Assommoir, Zola put acheter sa maison de Médan, sur les bords de Seine, et connut la gloire littéraire, malgré la polémique suscitée par ce roman.

1 I;étude de l'évolution de la réception d'une œuvre apporte un éclairage intéressant sur celle-ci, et sur les préjugés favorables ou défavorables de ses contemporains à son encontre.

Il est par exemple surprenant de constater le succès que remportent toujours les œuvres d'Alain Robbe-Grillet, et plus 2 / 2. »

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