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L'invasion de l'Union soviétique

Publié le 29/08/2020

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« L'invasion de l'Union soviétique Lorsque le 22 juin l'Allemagne attaque l'URSS, l'armée Rouge n'est pas encore prête.

Les chars allemands peuvent alors avancer rapidement à l'intérieur du pays.

Mais ils sont arrêtés aux portes de Moscou. L'attaque des troupes allemandes contre l'URSS ne surprend pas totalement l'armée Rouge.

L'espion allemand Richard Sorge, le groupe de résistance communiste «Orchestre rouge» et même l'ambassadeur allemand à Moscou ont de façon plus ou moins claire fait allusion au cosignataire du traité germano-soviétique d'une possible invasion allemande. Staline, chef de l'État et du parti, pense que la guerre est inévitable; mais, à ce moment précis, elle lui paraît improbable.

L'armée Rouge n'oppose donc que de faibles résistances à l'avancée des chars allemands.

Il faut deux semaines à la direction du Kremlin pour prendre des contre-mesures militaires et pour que Staline appelle, dans une allocution radiodiffusée, à la «grande guerre patriotique». En trois mois la Wehrmacht fait un million et demi de prisonniers et détruit des milliers de tanks et de pièces d'artillerie; les bombardiers clouent au sol la plus grande partie de l'aviation soviétique dès le début de la campagne. Mais l'armée allemande ne parvient pas à atteindre des objectifs stratégiques importants.

Leningrad résiste pendant neuf mois, malgré les restrictions imposées à la population.

L'erreur stratégique d'Hitler est sans doute son refus de marcher immédiatement sur Moscou et de vouloir commencer par conquérir au nord, Leningrad, et au sud, l'Ukraine, afin de contrôler le bassin du Donetz. Malgré la rapidité de son avance, l'armée allemande se heurte à un ennemi incontournable, l'hiver russe, auquel elle n'est absolument pas préparée. Cette invasion de l'URSS décidée par Hitler est non seulement dictée par une volonté expansionniste purement politique, mais aussi par les impératifs d'une lutte idéologique: le bolchevisme est pour lui «l'ennemi mortel de l'humanité» et il juge les peuples slaves comme des êtres inférieurs, une «armée d'esclaves» face à une «race de seigneurs aryens».

C'est ainsi qu'il s'exprime le 6 juin 1941, au tout début de l'opération Barbarossa, nom donné à cette invasion.

C'est aussi pourquoi ordre était donné «d'exécuter les commissaires de l'armée Rouge et les autres fonctionnaires, aussitôt après leur capture».

Les troupes de la Wehrmacht sont suivies des groupes d'intervention SS qui terrorisent la «population asiatique inférieure» et exécutent des milliers de Juifs. Lorsque, au début du mois d'octobre 1941, commence l'attaque contre Moscou avec un retard important, il devient manifeste qu'Hitler s'est trompé militairement. La Wehrmacht n'est pas préparée techniquement et tactiquement à mener une guerre dans la boue, la neige et le froid.

Les chars s'enlisent, puis s'immobilisent. La température, qui peut descendre jusqu'à -50°C, paralyse le matériel comme les hommes dont les tenues ne sont pas adaptées à de tels climats.

Au mois de décembre, l'armée Rouge entame sa contre-offensive et force les troupes allemandes à reculer.. »

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