L'inconscient est-il la fatalité de l'homme ?
Publié le 07/01/2021
Extrait du document
«
L'inconscient désigne l'ensemble des processus
psychiques qui échappent à la conscience.
Chez
Freud, l'inconscient est fait de tous les contenus
psychiques, c'est-à-dire des pulsions, des désirs
ou encore des souvenirs qui sont refoulés hors de
la conscience mais qui demeurent cependant
actifs.
En d'autres termes, selon la psychanalyse
freudienne, ces pulsions refoulées influent sur
mon comportement.
L'inconscient devient alors
un lieu de conflits psychiques auquel je n'ai pas
accès.
La fatalité, c'est ce qui arrive
nécessairement sans que l'homme par sa propre
conscience ne puisse intervenir pour en changer
le cours.
C'est un déterminisme impossible à
détecter et à surmonter.
Depuis la naissance de la psychanalyse
freudienne, l'homme utilise de plus en plus la
notion d'inconscient pour expliquer des
pathologies auxquelles on ne trouve pas de
causes, au niveau du corps ou de l'esprit
conscient.
Dans ce sens, on attribue à la notion
d'inconscient une capacité d'action sur le corps
ou l'esprit.
Mais la question sur l'existence et la
vraie nature de la capacité d'action de
l'inconscient se pose.
Chaque sujet possède-t-il
vraiment un inconscient ? Cet inconscient serait-il
alors capable d'introduire une certaine fatalité
dans l'existence humaine ? Le déterminisme
psychologique serait alors absolu.
Suis-je soumis
corps et âme à mon inconscient de sorte que
quoique je fasse, il me déterminera ou bien mon
inconscient n'existe pas ou n'est-il qu'une
nécessité et dans ce cas, je reste libre à
l'intérieur de certaines exigences ? Une nécessité
n'est pas une fatalité dans la mesure où je peux
lutter contre elle, je peux construire ma vie à
l'intérieure de celle-ci.
Dans un premier temps, nous montrerons que
l'inconscient ne peut pas être qualifié de fatalité..
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