l'implication des jeunes dans la politique

« Carla Denatel 1GA L’implication des jeunes dans la vie politique en France En France, les citoyens ne sont pas égaux face à la politique et cette inégalité se fait encore plus ressentir chez les jeunes.

Le niveau d’étude est discriminant en matière de participation car l’engagement augmente avec le niveau d’études. La participation des 18-25 ans aux différentes élections Les jeunes de moins de 25 ans participent moins que les autres aux élections.

Selon l’Ifop, moins d’un jeune sur trois a voté aux municipales de 2020 et aux élections régionales qui se déroulaient en 2015 c’était alors un jeune sur quatre qui votait.

Le seul scrutin qui semble intéresser les jeunes électeurs avec 68% de participation en 2017 est celui de la présidentielle.

Néanmoins c’est 7 points de moins que la moyenne nationale et 15 points de moins que les plus de 65 ans.

A cause de cet écart, les votes des jeunes pèsent peu dans les résultats car au total ils ne représentent que 9% des votants.

Cependant, on peut constater un intérêt croissant chez les jeunes pour la politique puisque en 2019, 39% des électeurs de moins de 25 ans se sont déplacés pour les élections européennes soit 24% de plus qu’en 2014.

En 2019, 25% d’entre eux ont voté écologiste. Pourquoi les jeunes sont ceux qui s’abstiennent le plus lors des élections ? (Voir graphique1) Une étude récente de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep) montre « une défiance pour les institutions démocratiques » de la part des jeunes ainsi que le sentiment que leur avis ne compte pas pour 53% d’entre eux (voir graphique1).

Selon une étude réalisée par la Fondation de France en 2007, montre que selon les jeunes, les responsables politiques manquent d’intégrité et méconnaissent les réalités quotidiennes de la population.

(Voir graphique 2) Selon une autre étude du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vies (CREDOC) en 2019, 77% ne faisaient pas confiance dans le gouvernement. L’étude de l’Injep précise que ce n’est pas l’intérêt pour la politique qui a évolué mais la définition qu’on lui donne.

Les réseaux sociaux expliquent cette évolution car on peut y trouver des pétitions, ou encore des appels au boycott en ligne.

Comment se montre l’implication politique des jeunes ? Aujourd’hui, l’implication des jeunes dans la vie politique se montre par une participation sur le terrain.

Comme le montre une étude de l’Afev en 2014, 80% des jeunes suivent les actualités de la vie politique, les ¾ d’entre eux ont déjà voté, la moitié ont déjà signé une pétition et 28% ont déjà participé à une manifestation.

Il y a aussi 20% des jeunes qui ont utilisés les réseaux sociaux pour relayer des campagnes militantes et qui ont fait grève. Cependant, c’est seulement 15% des jeunes qui ont déjà contacté un élu.

L’étude du CREDOC montre que moins d’un jeune sur dix adhère à un parti politique (voir graphique 2). (Voir graphique 3) Pour les mineurs, 35% des 15-17 ans considèrent que signé une pétition est un acte politique et 37% d’entre eux ont participé à une manifestation.

Même sans avoir. »