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L’impérialisme est-il responsable de la crise de la République romaine ?

Publié le 03/11/2024

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« L’impérialisme est-il responsable de la crise de la République romaine ? Accroche : Montesquieu (1689 – 1755) “Il n’y a rien de si puissant qu’une république où l’on observe les lois non par crainte mais par passion comme le fit Rome” Tito Livio (59 av.

J.C.

– 17 ap.

J.C.) “Rome, ville chanceuse, invincible et éternelle” Comme le dit Tite-Live, Rome semble se caractériser par une puissance sans fin, toujours à des fins expansionnistes. Le terme impérialisme naît au XIXe siècle pour désigner la politique de conquête territoriale de Napoléon Bonaparte.

Dans les années 1840, il sert aux historiens français à qualifier le système de gouvernement et de domination de l'Empire romain.

En effet, l'impérialisme vient du latin imperium, ou imperare qui signifie commander.

Cette conduite dominatrice qualifie la République romaine à son apogée et à l’apothéose de sa puissance vers … En effet, à la chute du dernier roi romain Lucius Tarquinius Superbus, renversé par le peuple romain de par son attitude tyrannique, s’instaure une longue période entre 509 av JC et 27 av JC d’impérialisme défensif dans un premier temps puis d’impérialisme conscient ou offensif. Parmi les multiples conquêtes militaires, des généraux toujours plus glorifiés par leurs victoires et une expansion progressive tout autour du bassin méditerrannéen, Rome est de plus en plus menacée de l’intérieur par une instabilité croissante de ses institutions, la montée en puissance d'inégalités entre citoyens, l’enrichissement de ses élites, des révoltes serviles et sociales et le poids croissant des légions romaines.

Ainsi, Rome a-t-elle délaissé son empire au profit de ses conquêtes ? L’impérialisme, qui faisait la puissance du peuple romain est-il donc la cause de la chute de la République romaine ? Il s’agira de répondre à la question en étudiant dans un premier temps : I. a) b) c) II. a) b) La grandeur des conquêtes romaines : un moteur de puissance l’essor territorial et économique de Rome dû aux conquêtes le rôle central de l’armée et des institutions romaines le rayonnement culturel et politique de Rome à travers ses conquêtes Les revers de l’impérialisme les inégalités sociales croissantes des figures qui concentrent le pouvoir : Marius, Sylla, Pompée autour d’une armée toujours plus puissante c) les guerres serviles et la remise en question du système politique romain III. L’impérialisme, un facteur parmi d’autres dans la crise de la République a) les réformes graciennes face à l’aristocratie romaine b) La dictature de César et la conjuration de Catilina La grandeur des conquêtes romaines : un moteur de puissance En près de 450 ans, Rome passe d'une simple ville à une puissance méditerranéenne.

Les IVe et IIIe siècles sont décisifs dans cette montée en puissance, accompagnée de la construction du concept d'Italie, incluant la péninsule sous domination romaine, mais excluant la Gaule cisalpine et les îles. Rome affronte tout d’abord et successivement la Ligue latine, les peuples italiques (Sabins, Volsques, Èques) et les Étrusques.

Le siège de Véies (406-395) marque une étape clé avec l’annexion de la ville, qui devient un modèle d’expansion impériale, apportant à la.... »

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