Databac

L'impact des NTIC sur notre société

Publié le 16/05/2024

Extrait du document

« Maël COMPAGNON ING 1 En 1989, Jaron Lanier, pionnier du cyberespace, annonçait que la réalité virtuelle ouvrirait un « nouveau continent ».

Aujourd'hui, cette prédiction s'est réalisée avec des résultats tout aussi positif pour l’avenir qu’inquiétant.

Depuis les années 1990, les Nouvelles Technologies d’Information et de Communication (NTIC) ont radicalement transformé notre quotidien et nos interactions sociales.

Les réseaux sociaux, la réalité virtuelle et toutes sortes d'autres technologies avancées sont omniprésentes au quotidien.

Cette présence soudaine provoque à la fois admiration et crainte au sein des populations.

Ce contexte nous pousse à nous interroger sur la manière d’évaluer les extrapolations des années précédentes sur l'impact des NTIC sur notre société ; Ces prédictions alarmistes se sont-elles avérées justes ou ont-elles été nuancées par l'évolution des usages et des technologies ? Bien que les extrapolations sur les NTIC aient souvent mis en avant des scénarios dystopiques, une analyse des documents du corpus révèle que la réalité est plus nuancée : si certains risques se sont avérés fondés, de nouvelles formes de sociabilité et de participation citoyenne ont également émergé, transformant positivement notre société.

Pour explorer cette problématique, nous examinerons d'abord les préoccupations soulevées par les nouvelles technologies, puis nous analyserons les transformations sociales et relationnelles qu'elles ont induites, avant de conclure sur les perspectives et les défis futurs. L’arrivée des nouvelles technologies de l'information et de la communication a suscité de nombreuses préoccupations au cours des dernières années, souvent centrées autour de leur impact potentiel sur la vie privée, la sécurité, et la santé mentale.

Ces préoccupations, bien que variées, s’accordent vers une crainte commune : la déshumanisation des relations et la perte de contrôle sur nos vies. Comme le souligne le dossier n°71 de février 2012 écrit par Laure Endrizzi, les technologies numériques, notamment les réseaux sociaux et les dispositifs connectés, ont transformé notre rapport à la vie privée.

Les plateformes comme Facebook, Twitter et Instagram encouragent les utilisateurs à partager des détails intimes de leur vie quotidienne en échange de visibilité et d’attention.

Cette exposition accrue engendre des risques significatifs pour la vie privée, car les données personnelles peuvent être collectées, analysées et exploitées à des fins commerciales ou malveillantes.

Par exemple, le scandale de Cambridge Analytica de Maël COMPAGNON ING 1 2014 a révélé comment les données de 87 millions d'utilisateurs de Facebook ont été utilisées sans leur consentement pour influencer des élections politiques.

C’est à la suite de ce genre d’évènements que les NTIC amènent à s’interroger sur le sujet de la protection des informations personnelles et le respect de la vie privée. En parallèle de ces préoccupations liées à la vie privée, la sécurité des informations est un autre enjeu crucial soulevé par les NTIC.

Les cyberattaques, le piratage et les violations de données sont devenus des événements extrêmement fréquents qui affectent aussi bien les individus lambda, que les entreprises internationales et les gouvernements.

De nombreux incidents d’hacking ayant eu lieu au cours des dernières années, avec notamment de nombreuses attaques visant les informations confidentielles de l’état (ministères de la justice, de la culture, du trésor public etc…) ont démontré la grande vulnérabilité des systèmes informatiques et donc la nécessité de renforcer les mesures de cybersécurité de ces derniers.

Ces attaques de masses et ces menaces mettent en lumière la fragilité des infrastructures numériques et la dépendance croissante de notre société à l'égard de technologies potentiellement vulnérables. Outre les questions de vie privée et de sécurité, les effets des NTIC sur la santé mentale constituent une des principales préoccupations actuelles.

L'utilisation excessive des réseaux sociaux et des technologies numériques en tout genre est souvent associée à des problèmes de santé mentale, tels que l'anxiété, la dépression, la jalousie abusive, l'isolement social etc. En effet, la constante exposition à des contenus sélectionnés selon les préférences de l’utilisateur sur les réseaux sociaux peut engendrer un sentiment d'infériorité, de pression social et d'insatisfaction chez les utilisateurs.

Les publications mettant en avant des vies faussement parfaites, des parcours de vie marquée par la réussite, de l’argent, des corps de rêve etc., peuvent susciter chez certains un sentiment d’inégalité, de désespoir et même de dégout quant à leur propre situation.

Cette dynamique peut entrainer à une course à la « validation sociale », où l'estime de soi est simplement liée au nombre de likes et de commentaires reçus, créant ainsi un cercle vicieux de dépendance et d’attente d’attention externe de gens inconnus du monde entier. De plus, l'exposition prolongée aux écrans, nécessaire.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles