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Limoges - Série technologique, juin 2000

Publié le 18/06/2020

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« Questions (15 points) I. Grammaire (5 points) 1. Cet extrait comporte une partie narrative (lignes 1 à 3). a) Quel est le temps utilisé ? (1 point) b) Comment justifiez-vous son emploi ? (1 point) 2. Le dialogue entre Jean Charron et M. Maneuf nous est ici rapporté au style direct. Nous pouvons le transposer au style indirect. Exemple (lignes 12-13) : Le maître demanda s'il le leur dirait. Le métayer répondit qu'il le ferait. a) Quelles modifications remarquez-vous ? (Citez-en deux au moins). (1 point) b) À votre tour, transcrivez les lignes 27 à 32 en utilisant le style indirect. (2 points) II. Vocabulaire (5 points) 1. Donnez un synonyme du mot « hôte » (ligne 1). (1 point) 2. Le narrateur nous donne des indications sur le ton de M. Maneuf : - « sur un ton bonhomme » (ligne 3). - « d'une voix sifflante » (ligne 31). a) Trouvez, pour chacune d'elles, une expression équivalente. (2 points) b) Réutilisez les mots « bonhomme », « sifflante » dans une phrase où ils prendront un sens différent. (2 points) III. Compréhension (5 points) 1. Relevez un détail qui, dans le comportement de M. Maneuf, nous montre qu'il cherche à obtenir l'appui de son métayer. (1 point) 2. Citez trois arguments utilisés pour le convaincre. (3 points) 3. Comment celui-ci (le métayer) justifie-t-il son refus ? (1 point) Réécriture (4 points) Réécrivez le premier paragraphe (lignes 1 a3) en utilisant le présent de l'indicatif. ...»

« Limoges Serie technologique, juin 2000 @ Dictée Au-dessus des nuages Fabien émergea.

Sa surprise fut extrême : la clarté était telle qu'elle l'éblouissait.

Il dut, quelques secondes, fermer les yeux ...

L'avion avait gagné d'un seul coup, à la seconde même où il émer­ geait, un calme qui semblait extraordinaire.

Pas une houle ne l'indi- s nait.

Comme une barque qui passe la digue, il entrait dans les eaux réservées.

Antoine de SAINT-EXUPÉRY, Vol de nuit, Éd.

Gallimard.

@:L.Questioos - Rédaction Michelot, un paysan pauvre, a été renversé par la voiture de Monsieur Maneuf, un propriétaire terrien.

Celui-ci invite Jean Charron, l'un de ses métayers et dernière personne à avoir vu la victime.

M.

Maneuf emplit une fois encore les verres, invita son hôte, en trin­ quant, à boire « le coup du bonsoir ».

Puis il se pencha en avant, et se mit à parler sur un ton bonhomme.

-Voilà, dit-il, tu es un métayer sérieux, un brave homme; nous s allons nous mettre d'accord.

Demain matin, les gendarmes vont venir enquêter à propos de l'accident.

Je les recevrai en premier, ensuite je te les enverrai.

Je les avertirai que tu es le dernier à avoir vu Miche­ lot vivant.

Toi, tu répondras à leurs questions, ne te trouble pas, tu leur diras que c'est vrai, qu'en effet tu venais de dépasser Michelot 10 sur la route.

C'est vrai, hein? - C'est vrai.

-Tu leur diras ? Je leur dirai.

-Très bien, fit M.

Maneuf, très bien.

Tu verras, j'ai des projets, de 1s beaux projets pour toi et ta famille, je suis riche, sans enfants, j'aime faire le bien autour de moi.

Il hésita, comme si l'entretien était terminé, puis parut se raviser.

90. »

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