Libye (2004-2005): Du statut de « paria » à celui de partenaire
Publié le 18/09/2020
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Libye (2004-2005): Du statut de « paria » à celui de partenaire
Le renoncement aux armes de destruction massive (AMD) et la signature du
protocole additionnel du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) ont permis
de dégeler les relations entre la Libye et la communauté internationale et ont
rendu possible le passage du statut d’État paria (« rogue state ») à celui de
partenaire économique et politique.
Le 11 octobre 2004, l’Union européenne (UE)
a ainsi décidé la levée de l’embargo européen sur les livraisons d’armes imposé
depuis 1986.
Cette décision répondait en même temps à la demande de l’Italie qui
souhaitait livrer des équipements militaires à la Libye afin de lui permettre de
lutter contre l’immigration illégale.
Elle a également contribué au
rapprochement américano-libyen.
Ainsi, le 23 avril 2004, les États-Unis ont
annoncé la reprise des activités commerciales et pétrolières pour « récompenser
» Tripoli d’avoir renoncé aux AMD.
Cependant, la levée de l’embargo n’a été que
partielle, la Libye demeurant sur la liste américaine des pays soutenant le
terrorisme.
Par ailleurs, les autorités de ce pays ont décidé de ne plus
s’opposer à la candidature de la Libye à l’Organisation mondiale du commerce
(OMC), effective en août 2004 après trois ans d’attente.
Enfin, par
l'intermédiaire de l’ex-secrétaire d’État Colin Powell, les autorités
américaines ont annoncé en mai 2004 que l’Initiative de partenariat entre les
États-Unis et le Moyen-Orient pourrait inclure la Libye et les restrictions
concernant les déplacements des diplomates libyens aux États-Unis ont été levées
en 2005.
Après avoir été exclues du marché libyen pendant plusieurs années, les
compagnies américaines ont pris leur revanche en obtenant une surface
d’exploration de 127 000 km2.
Sur les quinze permis d’exploration accordés à des
sociétés étrangères, les compagnies pétrolières américaines en ont obtenu onze
(les réserves prouvées du pays s’élèvent à 36 milliards de barils).
Les pays européens n’ont pas été en reste.
Le 7 octobre 2004, le Premier
ministre italien Silvio Berlusconi et le colonel Kadhafi ont inauguré un gazoduc
de 540 km, reliant les deux pays.
Ce projet a nécessité un investissement de 7
milliards de dollars.
Pour sa part, Tony Blair a effectué, à la fin mars 2004,
la première visite officielle d’un Premier ministre britannique depuis 1969,
aussitôt suivie de la signature par la Royal Dutch/Shell d’un contrat de
prospection de gaz naturel.
En avril 2004, le chancelier allemand Gerhard
Schröder a effectué une visite officielle en Libye qui a permis la signature de
gros contrats au profit d’entreprises allemandes.
En novembre de la même année,
ce fut au tour du président français Jacques Chirac d’effectuer une visite
officielle.
Enfin, Mouammar Kadhafi a effectué une visite « historique », le 27
avril 2004, au siège de l’UE à Bruxelles, où il a été reçu en chef d’État.
Sur le plan économique, le gouvernement libyen a poursuivi sa politique de
privatisation des sociétés publiques, amorcée en 2003.
La politique de réforme
de la fonction publique a été par ailleurs poursuivie.
Ainsi, 46 000
fonctionnaires ont été mutés vers des secteurs dits « productifs »
(l’administration publique représente un total de 862 000 fonctionnaires dont
460 000 enseignants dans le secteur public).
Enfin, la création d’une zone de
libre-échange au nord-est, à la frontière avec l’Égypte, a été annoncée..
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