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Libre échange et mondialisation

Publié le 12/06/2021

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« Maïssa CHEBOUROU DM de GEOGRAPHIE : 30/04/2021 La mondialisation est le processus d’accroissement des échanges entre les pays du monde.

Ils deviennent alors de plus en plus interdépendants.

Suite à la seconde guerre mondiale, la création d’une organisation se créer : le GATT en 1948 puis renommé en 1985 l’OMC.

Ce dernier a pour but de facilité, via la négociation, le commerce mondial grâce au libre-échange.

Le libre-échange est un principe visant à favoriser le développement du commerce international en supprimant les barrières nationales tarifaires et non tarifaires susceptibles de restreindre l'importation des biens et des services. Nous sommes en droit de nous demander si le libre-échange est-il vraiment facteur de développement ? Nous verrons dans une première partie que le libre-échange est un principe qui est au cœur de la mondialisation et du développement depuis la Second Guerre Mondiale.

Dans une seconde partie nous pourrons constater que le libre-échange et la mondialisation mettent en concurrence les populations. De nombreux acteurs organisent et influencent la mondialisation, comme les acteurs privés : les entreprises et parmi celles-ci ce sont les FTN qui ont la plus forte influence.

Les FTN influencent la mondialisation en spécialisant les territoires : elles éclatent leurs activités dans plusieurs pays en fonction des avantages comparatifs de ces derniers.

Ricardo démontre que les pays ont intérêt à se spécialiser dans les branches pour lesquelles elles disposent d’un avantage et à abandonner les branches pour lesquelles elles ne sont pas compétitives, ce qui doit leur permettre d’importer à moindre prix.

Prenons l’exemple de la Chine qui est évoqué dans le document 1, qui est un extrait de citeco.fr de janvier 2019; « La Chine se situe au cœur de ce processus avec l’ouverture de son économie dans les années 1990 et sa spécialisation dans l’assemblage des produits manufacturiers ( … ) » .

En jouant sur les avantages comparatifs (avantages fiscaux, main-d’œuvre docile, nombreuse et à faible coût, richesse en matières premières), les BRICS sont devenus des partenaires de l’ancienne Triade (en intégrant des accords de coopération ou de libre-échange (ALENA) puis des concurrents sérieux qui ont mis en place autour d’eux des accords de coopération ou de libre-échange (ASEAN ou MERCOSUR). Le libre-échange permet donc de renforcer la concurrence, ce qui permet de faire baisser les prix, ce qui augmente le pouvoir d’achat des acteurs économiques qui peuvent ainsi augmenter leur consommation.

Le libre-échange se traduit par plus de concurrence donc un développement des innovations qui apportent un plus grand bien-être aux consommateurs ; de plus, le libre-échange oblige à se différencier, ce qui renforce les choix offerts aux consommateurs.

Ces deux éléments sont directement source de développement.

D’une façon générale, avec le libre-échange, les consommateurs ont accès à une plus grande variété de biens, ce qui améliore leur satisfaction.

C’est bien par le libre-échange que des pays comme la Chine (pays émergent) se sont placés sur une voie de rattrapage économique. Face à de nombreux changements entre les USA et les pays occidentaux suite à la seconde guerre mondiale, de nouveaux accords de coopération ont été signés.

Ils ont essayé de réduire les barrières commerciales sur la base des principes du libre-échange.

Ces accords, comme le TAFTA signé entre les États-Unis et l'Union européenne ou CETA signé entre le Canada et l'Union européenne qui consiste à faciliter l’exportation de biens et de services, ce. »

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