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liberte

Publié le 17/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : liberte Ce document contient 75 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« PHILOSOPHIE L’acte libre est-il un acte imprévisible ? Appréciations   : Note   : Selon l’opinion commune, un acte libre est un acte sans cause, spontan é, impr évisible.

  Par d éfinition, un acte impr évisible est un acte qu’on ne peut pas pr évoir, qui est impossible  à   d éterminer. Demander si l’acte libre est un acte impr évisible revient  à demander s’il est   d étermin é. Ce qui est d’ores et d éjà une probl ématique. En effet, vu qu’un acte d étermin é est   une relation n écessaire (c'est­ à­dire qui ne peut pas ne pas  être) entre une cause et un effet, et   qu’un acte est libre ou gratuit, dans la mesure o ù il n’est apparemment pas motiv é, est donc   sans causalit és. Cependant la volont é de prouver la libert é par un acte suppos é sans mobile   constitue un mobile par elle­m ême. Le probl ème appara ît   : un acte d étermin é est­il libre   ? O ù,   la libert é d’op érer des choix, est­elle un acte libre   ? Vu que faire un choix, c’est succomber  à ses   d ésirs, nous pouvons nous demander si c éder  à ces d ésirs font de nos actes des actes libres   ? I) degr é de libert é au sein d’un choix L’opinion commune pense qu’un crime immotiv é est un acte gratuit. C'est­ à­dire qu’il serait   sans mobile. Ren é Descartes, philosophe fran çais du XVII ème si ècle, explique dans  Lettre du 9   f évrier 1645 au P ère Mesland  la libert é d’indiff érence. Dans cette notion, il y d éveloppe que   rien ne pousse la volont é plus que de l’autre. C'est­ à­dire qu’il se r éfère au hasard (du grec   :   coup de d é), et utilise donc le vocabulaire de la contingence. Celle­ci est la possibilit é qu’une   chose arrive ou non, ou tout simplement ce qui peut  être ou ne pas  être. Aristote, une   philosophe de l’antiquit é grecque est le premier  à penser contingence. Il oppose  à celle­ci la   n écessit é. C’est donc l’objet d’une d élib ération, d’un choix r éfléchi et qui renvoie   obligatoirement  à la libert é où le libre arbitre serait une puissance absolue. La libert é   d’indiff érence n’est alors pas un acte sans cause, mais plut ôt des mobiles oppos és qui   s’ équilibrent et donc s’annulent. Pour Descartes, l’individu est donc toujours libre, et la plus   grande des libert és serait d’agir en connaissance de causes, avec r éflexion, avec raison soit avec  . »

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