Libéria (2005-2006): Ellen Johnson-Sirleaf élue à la Présidence
Publié le 18/09/2020
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Libéria (2005-2006)
Ellen Johnson-Sirleaf élue à la Présidence
Le Libéria a connu en 2005 des changements spectaculaires.
Au début de l’année,
le pillage systématique des richesses nationales par le gouvernement provisoire
n’a pas cessé et la colère a grondé dans plusieurs régions parmi les
ex-combattants de la guerre civile.
En mai, les bailleurs de fonds exaspérés ont
proposé le document appelé à devenir le Programme d’assistance à la gestion
économique et politique (GEMAP) : des experts internationaux se sont vus dotés
de larges pouvoirs de surveillance au sein des principaux ministères, des
compagnies nationales et de la Banque centrale afin d’y combattre la corruption.
Le reste de l’année a été polarisé par les élections, annoncées comme les plus
transparentes et représentatives que le pays ait jamais connues.
Les élections législatives et le premier tour du scrutin présidentiel se sont
déroulés le 11 octobre 2005.
George Weah, star du football, et Ellen
Johnson-Sirleaf, personnalité en vue du monde politique, se sont assuré les deux
premières places dans la course présidentielle (avec respectivement 28,3 et 19,8
% des suffrages).
Aux élections législatives, le CDC (Congrès pour un changement
démocratique), parti de G.
Weah, a obtenu avec 15 sièges les meilleurs résultats
à la Chambre des représentants ; celle-ci a compté quelques figures bien connues
de la guerre civile, y compris l’ancienne épouse de Charles Taylor, Jewel, son
commandant en chef Adolphus « Peanut Butter » Dolo et Prince Johnson, l’assassin
de Samuel Doe, ancien dictateur (1980-1990).
Un proche de C.
Taylor, Edwin
Snowe, présidera d’ailleurs la Chambre, bien que figurant sur la liste onusienne
des personnes interdites de voyage.
Au second tour de l’élection présidentielle, E.
Johnson-Sirleaf l’a emporté avec
presque 20 points de plus que son concurrent, qui ne s’est pas montré, non plus
que ses partisans, très beau joueur dans la défaite.
Elle a été intronisée le 16
janvier 2006 en présence des présidents Mbeki (Afrique du Sud), Obasanjo
(Nigéria), Kabbah (Sierra Léone), Kufuor (Ghana), Tanja (Niger), Wade (Sénégal),
F.
Éyadéma (Togo), Compaoré (Burkina Faso) et Touré (Mali), ainsi que de
l’épouse du président américain Laura Bush et de la ministre américaine des
Affaires étrangères Condoleezza Rice.
Les deux premiers mois de présidence ont
été consacrés à nommer le gouvernement, à en fixer les priorités et à chercher
des financements pour la reconstruction économique.
E.
Johnson-Sirleaf a
également, dès sa venue au pouvoir, lancé le recrutement et la formation d’une
nouvelle armée et, en un geste spectaculaire, licencié tous les fonctionnaires
du ministère des Finances pour en recruter de nouveaux.
La question du sort de
C.
Taylor a été soulevée plusieurs fois, et il est paru évident qu’elle en a
demandé l’extradition au président nigérian Obasanjo En mars 2006, elle a
effectué une visite en France et aux États-Unis pour y rencontrer les deux chefs
d’État..
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