Libéria (2004-2005): « Désarmement, démobilisation et réintégration »
Publié le 18/09/2020
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«
Libéria (2004-2005)
« Désarmement, démobilisation et réintégration »
2004 a été une année importante pour le Libéria avec la poursuite du processus
DDR (désarmement, démobilisation et réintégration), le retour dans leurs foyers
de déplacés de l’intérieur et de réfugiés et le maintien d’une paix fragile dans
l’ensemble du pays par 15 000 « casques bleus », le tout organisé par la Mission
des Nations unies pour le Libéria (Minul) en coopération avec le Gouvernement
national de transition.
Celui-ci, composé pour l’essentiel de représentants des
trois principaux groupes armés de la guerre de 1999-2003, a été qualifié par le
chef de la Minul de « coalition des mauvaises volontés ».
Après des débuts difficiles en décembre 2003, le programme DDR a repris en
2004-2005 : 101 495 personnes ont été démobilisées.
De nombreux observateurs ont
été déçus par la modestie de la collecte (28 314 armes) et ont relevé que
beaucoup de non-combattants avaient été inclus dans le programme.
La sécurité
s’est constamment améliorée mais est restée précaire ; des civils se sont
plaints de la présence de groupes d’ex-combattants dans de nombreuses régions,
surtout dans les comtés du Nord, frontaliers de la Guinée (-Conakry), et dans
ceux de l’Est, voisins de la Côte-d’Ivoire.
Les ex-combattants ont continué à exploiter illégalement les plantations
d’hévéas ainsi que l’or et le bois des réserves forestières.
Certains auraient
été recrutés pour aller se battre en Guinée et en Côte-d’Ivoire.
Cela dans un
contexte où, faute de fonds suffisants, la moitié des personnes ayant été
démobilisées n’avaient bénéficié d’aucune aide à la réintégration.
Le 28 octobre
2004, un litige mineur à propos de terrains s’est transformé en une bataille
urbaine qui a mis aux prises trois jours durant des groupes ethno-religieux, et
a donné lieu à des pillages.
L’une des principales difficultés de la Minul provenait de ce que tous les
groupes armés avaient bénéficié durant le conflit de diverses formes
d’accumulation économique illicites et que le Gouvernement de transition n’avait
nullement renoncé à ces pratiques.
Celui-ci a été critiqué à plusieurs reprises,
notamment par le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, pour sa corruption et
son manque de transparence.
Le 14 mars, le président de l’Assemblée de
transition, George Dweh, ainsi que son adjoint ont été suspendus pour
corruption.
Une fois l’ensemble de ces processus engagés, tous les regards se
sont tournés vers les élections présidentielle et législatives, prévues pour le
11 octobre 2005.
Le sportif George Weah, ancien « footballeur mondial de l’année
», a annoncé sa candidature..
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