Libéria (2000-2001): Entrée en application des sanctions internationales
Publié le 18/09/2020
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Libéria (2000-2001)
Entrée en application des sanctions internationales
Le 7 mai 2001 sont entrées en vigueur les sanctions imposées au Libéria par
l'ONU en réaction au soutien militaire apporté par le président Charles Taylor
aux rebelles du Front révolutionnaire unifié (RUF) sierra-léonais.
Ces sanctions
comportaient un embargo aérien, ainsi que sur les armes et sur les diamants, et
une interdiction de sortie du pays pour les dignitaires du gouvernement et de
l'armée.
Pour échapper à ces mesures, C.
Taylor s'était lancé, quelques mois
plus tôt, dans une opération diplomatique auprès de ses homologues africains et
européens - la France se montrant plus souple que le Royaume-Uni et les
États-Unis sur la mise en œuvre des sanctions.
Il avait également annoncé, le 12
janvier 2001, avoir expulsé tous les responsables du RUF qui se trouvaient dans
son pays.
L'ONU a toutefois estimé que ces mesures n'étaient pas "suffisantes".
Ces sanctions n'étaient pas pour améliorer l'économie, complètement exsangue, du
pays.
Allégorie du naufrage libérien, la ville de Monrovia était comparée à un
"égout à ciel ouvert", où les eaux d'inondation charrient les excréments dans
les maisons et subissant quotidiennement des pénuries d'eau, d'électricité ou
d'essence.
Complètement ruiné, ce pays n'arrivant plus à entretenir et à payer
le loyer de ses ambassades, a perdu son droit de vote à l'Organisation de
l'unité africaine (OUA) pour non-règlement de sa contribution.
Le Libéria n'était toujours pas revenu à la paix à la mi-2001.
Début mars, le
gouvernement est allé jusqu'à admettre avoir perdu la ville de Voinjama,
capitale du district de Lofa, au nord du pays.
Les incursions depuis l'étranger
d'opposants armés libériens se sont amplifiées, et le président Taylor a accusé
la Guinée et même le Royaume-Uni d'entraîner ses adversaires.
Début mai, Amnesty
International dénonçait des "meurtres, tortures et enlèvements" dans le nord du
pays, exhortant le "gouvernement libérien et les groupes d'opposition armés
basés en Guinée à cesser immédiatement les enlèvements de femmes, d'enfants et
d'autres civils".
Quelques jours plus tard, des civils en fuite interrogés par
la presse confirmaient les massacres, sans pour autant pouvoir dire qui, de
l'armée ou des groupes rebelles, les perpétraient..
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