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Libéria (1989-1990)

Publié le 18/09/2020

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« Libéria (1989-1990) Sur le plan économique, le Libéria a repris des contacts, rompus depuis plusieurs années, avec le FMI.

Extrêmement difficiles, les négociations concernent le remboursement de la dette libérienne, soit 1,3 milliard de dollars, dont 650 millions pour le FMI et plus de 180 millions pour les États-Unis.

Une épreuve de force a d'ailleurs opposé à ce sujet Washington à Monrovia, l'USAID (Agence des États-Unis pour le développement international) menaçant de fermer ses bureaux dans la capitale libérienne si le Libéria ne remboursait pas douze mois d'arriérés (7,2 millions de dollars) de sa dette envers les États-Unis.

Fait original, le gouvernement libérien a lancé une souscription nationale qui lui a permis de s'exécuter.

Dans l'ensemble, la conjoncture économique est demeurée cependant chaotique et la corruption frénétique.

De plus, la LAMCO (Liberian-American-Swedish Mineral Company) qui exploitait le minerai de fer (70% des recettes d'exportation de l'État) a notablement réduit ses activités. Au plan politique, le président Samuel Doe avait déjoué une nouvelle tentative de coup d'État, la dixième depuis son accession au pouvoir.

Les prolongements en ont cependant été dramatiques puisqu'elle a entraîné une rébellion dans le comté de Nimba (Nord-Est) et de violents affrontements entre le NPLF (Front national patriotique du Libéria) de Charles Taylor et l'armée.

Les massacres de villageois ont poussé à l'exode vers la Côte-d'Ivoire et la Guinée plusieurs milliers de personnes.

Les combats se sont poursuivis tout au long de l'année, amenant le NPLF aux portes de Monrovia.

Les pourparlers pour un cessez-le-feu ont achoppé sur la question de la démission de S.

Doe, réclamée par le NPLF.

A la mi-1990, S.

Doe était retranché dans le palais présidentiel et Monrovia se trouvait en état de siège.. »

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