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Liban (1993-1994)

Publié le 18/09/2020

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« Liban (1993-1994) La relance économique attendue trois ans durant s'est esquissée sur fond de crise politique.

La balance des paiements s'est redressée grâce à des transferts de l'étranger d'une valeur de 6,5 milliards de dollars.

Le gouvernement de Rafiq Harari n'a pu combler un lourd déficit budgétaire (350 millions de dollars) malgré sa reprise en main des douanes et des impôts.

Le Conseil du développement et de la reconstruction a lancé des appels d'offre pour des grands travaux - téléphone, autoroute Beyrouth-Damas, aéroport et chemin de fer côtier.

Une amélioration s'est fait sentir dans les secteurs du tourisme et de l'immobilier, dominés par les investisseurs privés. La scène politique a été, quant à elle, marquée par des critiques généralisées contre l'autoritarisme et le népotisme du régime.

Lors de la mise en oeuvre de la réforme administrative, en novembre 1993, les anciennes milices ont interféré dans l'épuration de la fonction publique.

Le 14 février 1994, une scission intervenait au sein de la Confédération générale des travailleurs du Liban dont le président Antoine Béchara refusait de négocier avec le ministre du Travail Abdallah el-Amine jusqu'à l'intervention d'une médiation syrienne une semaine plus tard.

Les médias, enfin, frappés par la censure à partir du 11 mai 1993 (fermeture du quotidien Nida al-Watan), se sont vus menacés par un projet de loi de sévères restrictions à la liberté d'expression, et il a été interdit, le 23 mars 1994, aux radios et télévision d'organiser des émissions politiques.

Le 14 juillet 1994 est intervenu un vote au Parlement en faveur de la levée de cette interdiction. Dans les communautés chrétiennes, la frustration s'est doublée d'un sentiment d'insécurité.

Treize attentats contre des religieux ou des lieux de culte ont été dénombrés dans l'année qui a suivi l'attaque manquée par des membres de la Jama'a a islamiyya (sunnite) à Balamand, le 23 juin 1993.

Le 27 février 1994, une explosion dans une église de Zouk Mikaël a fait 10 morts et 50 blessés, le 21 avril, le chef des Forces libanaises, parti chrétien dissous la veille, Samir Geagea était arrêté (avec 150 de ses partisans) et inculpé le 13 juin.

Contrôles et arrestations se sont multipliés dans tout le pays, alors que le 11 mars 1994 le Parlement supprimait les circonstances atténuantes dans l'application de la peine de mort pour crime politique. Malgré une visite éclair du secrétaire d'État américain Warren Christopher le 4 août 1993, l'avenir du pays est resté dépendant de la stratégie syrienne envers Israël.

Une vaste manifestation organisée par le Hezbollah chiite contre l'accord palestino-israélien dit "Gaza-Jericho d'abord", conclu le 13 septembre 1993, a été réprimée par l'armée, faisant 9 morts et 30 blessés.

Après les attaques du Hezbollah contre l'Armée du Liban-Sud (ALS, pro-israélienne) en décembre 1993, le calme a prévalu dans la perspective d'un accord de paix.. »

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