Liban (1989-1990): La destruction du "pays chrétien"
Publié le 18/09/2020
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Liban (1989-1990)
La destruction du "pays chrétien"
Dans l'histoire de la guerre du Liban, l'année 1989 restera comme celle de la
destruction du "pays chrétien" (10% du pays environ), relativement épargné
depuis le début du conflit (13 avril 1975).
Elle fut aussi marquée par
l'émergence d'un consensus arabe et international sans précédent (accord de Taef
le 22 octobre 1989), visant à mettre un terme à la guerre en reconnaissant à la
Syrie une relative tutelle sur le pays.
Le 14 mars, le général chrétien Michel Aoun, chef de l'un des deux gouvernements
libanais rivaux, se considérant comme seule autorité légitime de la République,
proclama la "guerre de libération nationale" contre l'armée syrienne, dont 35
000 hommes occupent les deux tiers du pays.
Le 22 septembre 1988, arrivé à la
fin de son mandat sans que le Parlement ait pu lui élire un successeur, le
président Amine Gémayel avait en effet nommé M.
Aoun chef du gouvernement,
fonction qui confère, selon la Constitution, les pouvoirs d'un président par
intérim.
Mais un autre cabinet, présidé par Selim el-Hoss et soutenu par la
Syrie, s'était constitué à Beyrouth-Ouest.
L'armée libanaise était elle aussi
divisée, une partie étant fidèle au gouvernement Hoss.
Les forces obéissant au général Aoun et la milice de Samir Geagea suspendirent
la bataille qu'elles se livraient pour le contrôle du "pays chrétien" au moment
du déclenchement de la guerre contre l'"occupant syrien".
Aux salves
d'artillerie partant du "pays chrétien" répondaient celles de l'armée syrienne
et de ses alliés libanais.
Un blocus fut imposé au "pays chrétien".
Au fil du
temps, les bombardements gagnèrent en intensité, en particulier en "pays
chrétien", détruisant son infrastructure et écroulant les maisons...
En ayant
terminé dans sa guerre avec l'Iran, l'Irak, adversaire traditionnel de la Syrie,
aida le général Aoun.
Dirigés en principe contre l'armée syrienne, les obus
tirés à partir du "pays chrétien" tombaient eux aussi sur des quartiers
résidentiels.
De part et d'autre, les Libanais retrouvèrent le chemin des abris.
Mais jamais les bombardements n'avaient été aussi violents ni aussi longs.
L'accord de Taef
La Ligue arabe et la communauté internationale finirent par s'en émouvoir.
En
France, le général Aoun apparut comme le champion d'un Liban indépendant luttant
contre l'occupant.
Aiguillonné par l'opposition de droite et un groupe
d'intellectuels, le gouvernement français mena une politique délicate: aider
toutes les communautés du Liban et soulager en même temps le "pays chrétien".
Aux États-Unis, l'administration Bush était convaincue qu'une tutelle syrienne
sur le Liban était la seule solution et considérait M.
Aoun comme un dangereux
aventurier.
L'Union soviétique poussa à l'apaisement.
De leur côté, les pays
arabes déléguèrent à un triumvirat (Arabie saoudite, Algérie, Maroc) une mission
de bons offices.
Cette convergence aboutit à la réunion de Taef, en Arabie saoudite, où les
députés libanais, soumis à la pression de la communauté arabe et mondiale,.
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