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Li T'ai-po701-762Li T'ai-po, " le poète immortel ", vécut à l'époque T'ang, la plus féconde de l'histoire deslettres chinoises.

Publié le 23/05/2020

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« Li T'ai-po 701-762 Li T'ai-po, “ le poète immortel ”, vécut à l'époque T'ang, la plus féconde de l'histoire des lettres chinoises.

C'était un artiste vagabond, aimant l'exubérance et le vin, la vie délicate de la cour et les “ longues conversations entre amis dans la solitude des campagnes ”.

Son œ uvre atteignit une telle perfection, fixa d'une manière si définitive les formes de la poésie chinoise que les générations qui suivirent se contentèrent de l'imiter sans avoir jamais l'espoir d'égaler son génie.

En ce temps l'empereur Hiuan-tsong, continuant l' œ uvre de T'ai-tsong le grand, fondateur de la dynastie, étendait les frontières de l'empire et employait les richesses que lui rapportaient ses victoires à soutenir les arts.

Jamais autant d'artistes et de lettrés ne vécurent ensemble et ne produisirent autant d' œ uvres en si peu d'années.

La dernière édition complète des poésies de l'époque T'ang contient 48 900 poèmes répartis en 900 volumes.

Les sculpteurs du temps ne furent pas moins fertiles ni moins heureux.

“ Le soleil et la lune s'éteindront ”, disait avec amertume Li T'ai-po, “ la terre redeviendra de la cendre.

Pourquoi, parce que nous ne vivons pas mille ans, nous plaindrions-nous de ce que la vie est courte ? ” A cette même heure, les sculpteurs T'ang sortaient fiévreusement de leurs fours ces chevaux de terre cuite, aux pattes raidies, aux mâchoires ouvertes que nous connaissons si bien et dont les formes tendues sont pour nous les images de l'énergie.

L'époque T'ang fut celle de la force mais aussi celle de la plus séduisante délicatesse chinoise.

Dans le palais de Tcheng-hiang-ting, tout un monde de courtisanes et de musiciennes évoluait au milieu des lettrés et des généraux.

Nous les connaissons par les figurines aux longues manches ondulées, œ uvres de ces mêmes sculpteurs qui oubliaient parfois leur puissant réalisme pour représenter les gracieuses compagnes de Yang Kouei-fei, la favorite de l'empereur.

Ce dynamisme et cette tendresse nous les retrouvons partout dans l' œ uvre de Li T'ai-po unis à un sens de la nature qu'aucune poésie, peut-être, n'a égalé. On connaît mal la vie de Li T'ai-po.

Les récits que les Chinois nous en font amoureusement se confondent avec la légende.

Il naquit en 701 dans le Sse-tchouen, écrivit à douze ans son premier poème, et obtint à vingt le titre de docteur que beaucoup de lettrés passaient toute une vie à conquérir.

Pendant sa jeunesse il parcourut au hasard le pays avec cinq amis.

Ils se dénommaient les “ six indolents ”, étaient, comme lui, amateurs de libations au clair de lune et de discussions sans fin.

A quarante ans, précédé d'une grande réputation, il vint à la cour de Hiuan-tsong.

Il y connut la faveur impériale pendant de longues années.

Enfant gâté de ce mécène, il put écrire en paix et boire tout son saoul. Un jour, dit la légende, l'empereur avait fait planter des pivoines dont les fleurs étaient magnifiques.

Il voulut que sa favorite vînt les admirer.

Celle-ci pénétra dans les jardins suivie des courtisans, des généraux, des lettrés et des danseuses.

Et quand la plus belle des femmes se tint devant les plus exquises des fleurs, tout ce monde s'écria : il faut que Li T'ai-po fasse de ceci un poème.

Mais Li T'ai-po était introuvable.

Les ministres fouillèrent en vain le palais de Tcheng-hiang-ting.

Le poète dormait, ivre, dans un cabaret de la ville et c'est là qu'on finit par le découvrir.

Lorsqu'il parut devant le souverain il tenait à peine sur ses jambes.

Mais, à la vue des fleurs et de la favorite, son génie se réveilla.

Il demanda une dernière coupe de vin, la vida et écrivit sans une hésitation les trois chants de Tsing-ping.

C'est le poème célèbre qui débute ainsi :. »

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