L'HYDROSPHÈRE
Publié le 18/05/2020
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HYDROSPHÈRE
Si l’on observe la Terre de l’espace, notre planète apparaît blanche et bleue.
Blanche du fait des nuages qui l’enveloppent ; bleue, du fait des mers et des
océans.
Les océans occupent 71 % de la surface terrestre et peuvent atteindre plus
de 11 000 m de profondeur.
Les océans ne sont pas immobiles ; ils sont agités d’un
mouvement permanent sous l'effet du vent et du Soleil.
Les vents agitent la surface,
ce qui produit les vagues et poussent les courants sur des milliers de kilomètres à
travers les océans, tandis que la chaleur du Soleil permet de brasser les
profondeurs océaniques.
Cette circulation incessante des courants a des effets
importants sur le climat terrestre.
L’eau de la mer, en effet, possède une grande
« capacité thermique », c’est-à-dire qu’elle a besoin d’une grande quantité d’énergie
pour se réchauffer.
Mais, une fois réchauffée, il lui faut beaucoup de temps pour se
refroidir.
C’est la raison pour laquelle les courants océaniques exercent une grande
influence sur le climat.
Les courants chauds, comme le Gulf Stream, recueillent la
chaleur des tropiques et la distribuent dans les zones plus froides.
Les courants
froids ont un effet contraire.
Mais qu’est-ce qui fait de la Terre une « planète bleue » ? Au début de son histoire,
elle n’avait ni océans ni atmosphère, mais sa chaleur suffisait à faire s'évaporer
certains éléments et composés : azote, gaz carbonique et vapeur d’eau.
Ces
composés formèrent une couche de gaz, retenue par la force de gravité.
Après que
l’atmosphère eut retenu toute la vapeur d’eau possible, celle-ci commença de se
condenser, se transformant en liquide, ce qui donna lieu à la formation des océans.
Peut-être le même processus aurait-il pu avoir lieu sur les autres planètes ;
toutefois, sur les planètes plus petites, situées entre la Terre et le Soleil, la gravité
n’était pas assez forte pour retenir la vapeur d’eau et l'empêcher de se disperser
dans l’espace.
Sur les planètes externes, au contraire, les températures étaient si
basses que l’eau se transforma en glace.
Il ressort des connaissances dont nous
disposons que la Terre est la seule planète du Système solaire où l’eau soit
présente à trois stades différents : solide, liquide et gazeux.
Mais l’eau qui existe sur la Terre n’est pas seulement l’eau des mers et des océans.
Chaque année, des millions de tonnes d’eau tombent sous forme de pluie, des
milliards de gouttes d’eau martèlent le sol, le remuant et le modelant lentement.
La
gravité attire l’eau superficielle, qui forme les torrents, les fleuves, les lacs, puis
retourne dans la mer.
Lorsque l’eau atteint le sol, une partie, qui s’enfonce en
profondeur, forme les « eaux souterraines ».
Une autre partie s’évapore
immédiatement dans l’air ou est absorbée par les plantes, puis s'évapore à travers
les feuilles.
Et c'est d'eau également que sont formés les glaciers, énormes masses de glace se
déplaçant lentement.
De nos jours, les glaciers se trouvent seulement dans les
zones de montagnes et dans les régions polaires, mais pendant les ères glaciaires,
la plus grande partie de l’Amérique du Nord, de l’Europe, de l’Asie et de l’Afrique du
Sud était couverte de glaciers et de plaques de glace..
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