« L'humanisme... tend à comprendre et à absorber toutes formes de vie, à s'expliquer, sinon à s'assimiler toutes croyances, mêmes celles qui le repoussent, même celles qui le nient. » D'après ces suggestions d'André Gide (Journal, éd. de la Pléiade, page 816), vous tenterez de définir ce que vous entendez vous-même par le mot d'humanisme.
Publié le 10/06/2020
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : « L'humanisme... tend à comprendre et à absorber toutes formes de vie, à s'expliquer, sinon à s'assimiler toutes croyances, mêmes celles qui le repoussent, même celles qui le nient. » D'après ces suggestions d'André Gide (Journal, éd. de la Pléiade, page 816), vous tenterez de définir ce que vous entendez vous-même par le mot d'humanisme.. Ce document contient 1523 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.
maintes doctrines surgissent, qui prétendent assigner des fins à l'action humaine. Les premières années du siècle voient se relever le christianisme, sous une forme traditionnelle ou sous une forme rénovée; les théories socialistes, à l'autre extrémité, proposent à l'homme le but nouveau de la cité harmonieuse, et sans cesse, entre ces deux extrêmes, éclosent des « systèmes » nouveaux pour résoudre les problèmes essentiels de l'homme : des philosophies notamment ont d'éclatants retentissements, le bergsonisme, plus près de nous l'existentialisme, etc .... En présence de ces solutions diverses, un certain désarroi se fait jour et c'est peut-être ainsi que la notion d'humanisme connaît un regain de faveur : n'y aurait-il pas un point commun, ou du moins la possibilité d'un point de vue commun, qui permette de rendre toutes ces doctrines intéressantes dans une sorte de syncrétisme où l'on ne garderait que ce qu'elles nous révèlent de l'homme? Un esprit particulièrement soucieux de synthèse et de totalité, André Gide, écrivait dans son Journal, un jour de 1926 qu'il réfléchissait sur la solution que la religion propose à notre inquiétude
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- Expliquez et discutez, si vous le jugez nécessaire, cette opinion de Vigny : « Le genre bâtard, c'était la tragédie faux antique de Racine. Le drame est vrai, puisque, dans une action tantôt comique, tantôt tragique, suivant les caractères, il finit avec tristesse comme la vie des hommes puissants de caractère, énergiques de passion. « Le drame n'a été appelé bâtard que parce qu'il n'est ni comédie ni tragédie, ni Démocrite rieur, ni Heraclite pleureur. Mais les vivants sont ainsi. Qui
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