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L'humanisme

Publié le 22/06/2020

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« L'humanisme se présente comme un refus du Moyen Age et de la scolastique; à la pensée — déformée par Thomas d'Aquin — d'Aristote, les humanistes préfèrent celle de Platon dont ils admirent en outre les qualités littéraires. Le principal platonisant italien du XVe siècle fut Marsile Ficin (1433-1499) qui avait organisé, à Careggi, un cercle philosophique dénommé, par référence à Platon, VAcadémie. Ficin, qui a écrit en latin, a tenté de concilier le platonisme et le christianisme (De la religion chrétienne, 1477) et a développé dans la Théologie platonicienne (1482) la théorie néo-platonicienne de la hiérarchie des êtres, depuis le corps de l'animal jusqu'à Dieu. Sa conception d'une humanité supérieure à toutes les autres créatures sera l'un des thèmes fondamentaux de la Renaissance. De même, le Florentin Giannozzo Manetti (1396-1459) prend position contre la théorie médiévale de la dégradation de la nature humaine (De la dignité et de l'excellence de l'homme, en latin) et l'érudit Jean Pic de la Mirandole (Giovanni Pico della Mirandola, 1463-1494), écrit lui aussi un traité De la dignité de l'homme (1496). Pic de la Mirandole est l’un des humanistes les plus représentatifs. Rappelons sa Disputation contre l'astrologie, où il défend la théorie du libre arbitre, ses efforts pour concilier le platonisme et l'aristotélisme (ce en quoi il se distingue de Marsile Ficin) et pour justifier la magie, instrument permettant à l'homme de dominer les forces de la nature. Pic de la Mirandole, avec son désir avide de connaissances, son énergie intellectuelle légendaire, son effort pour tout comprendre et tout relier, est le symbole de ce Quattrocento finissant qui espérait en l'homme. Les autres humanistes importants des XIVe et XVe siècles sont présentés ci-dessous. ...»

« 3 - L'humanisme.

L'humanisme se présente comme un refus du Moyen Age et de la scolastique; à la pensée - déformée par Thomas d'Aquin - d'Aristote, les humanistes préfèrent celle de Platon dont ils admirent en outre les qualités littéraires.

Le principal platonisant italien du XV• siècle fut Marsile Ficin (1433-1499) qui avait organisé, à Careggi, un cercle philosophique dénommé, par référence à Ptaton, rAcadémie .

Ficin, qui a écrit en latin, a tenté de concilier le platonisme et le christianisme (De la religion chrétienne, 1477) et a développé dans la Théologie platonicienne (1482) la théorie néo-platonicienne de la hié­ rarchie des êtres, depuis le corps de l'animal jusqu'à Dieu.

Sa conception d'une humanité supérieure à toutes les autres créatures sera l'un des thèmes fondamentaux de la Renaissance.

De même, le Florentin Giannozzo Manetti (1396-1459) prend position contre la théorie médiévale de la dégradation de la nature humaine (De la dignité et de l'excellence de l'homme, en latin) et l'érudit Jean Pic de la Mirandole (Giovanni Pico della Mirandofa, 1463-1494), écrit lui aussi un traité De la dignité de 1·homme (1496).

Pic de la Mirandole est l'un des humanistes les plus représentatifs.

Rappelons sa Disputation contre l'astrolog/11, où il défend la théorie du libre arbitre, ses efforts pour concilier le platonisme et l'aristotélisme (ce en quoi il se distingue de Marsile Ficin) et pour justifier la magie, instrument permettant à l'homme de dominer les forces de la nature.

Pic de la Mirandole, avec son désir avide de connais­ sances, son énergie intellectuelle légendaire, son effort pour tout comprendre et tout relier, est le symbole de ce Quattrocento finissant qui espérait en l'homme.

Les autres humanistes impor­ tants des XIV• et XV• siècles sont présentés ci-dessous.

I.

Les continuateurs de Pétrarque.

Coluccio SALUTATI (1331-1406).

Disciple direct de Pétrarque, auteur de nombreux traités et d'une correspondance abondante.

Il a contribué grandement à la diffusion des études littéraires.

Chancelier de la Seigneurie florentine.

Niccolo NICCOLI (1364-1437) .

Compilateur et commentateur d'œuvres grecques et latines.

Leonardo BRUNI d'AREZZO (1374-1444).

Traducteur du grec; auteur d'une Histoire florentine.

Gianfrancesco POGGIO BRACCIOLINI, dit le POGGE (1380-1459).

Chancelier florentin .

A écrit des lettres et des dialogues philo• sophiques brillants .

De ses voyages en France et en Allemagne.

l'oubli comme l'Institution oratoire de Quintilien, Les Silves de Stace, Les Puniques de Silius Italicus, le De natura rerum de Lucrèce, huit Discours de Cicéron et de nombreuses œuvres latines mineures.

Il.

Les émigrés grecs.

Giovanni AURISPA di NOTO (1376-1459).

Secrétaire de l'empereur byzantin Jean Paléologue; a apporté • avec lui les œuvres d'Aristophane, d'Eschyle, de Sophocle, de Démosthène et de Xénophon.

Bessarion di TREBISONDA (1403-1472).

Cardinal; a légué une très riche bibliothèque de manuscrits grecs à la république de Venise .

Giorgio GEMISTO di MISTRA.

dit G~MISTHE PL~THON (1355-1450).

Admirateur de Platon.

Auteur d'un opuscule en grec : De la différence entre Platon et Aristote.

Ill.

Les philologues.

Lorenzo VALLA (1407-1457).

Professeur d'éloquence à Pavie, puis secrétaire du roi Alphonse d'Aragon.

Le principal critique polémiste humaniste du Quat­ trocento.

A écrit en latin de nombreux traités et dialogues dans lesquels il soutient la supériorité de la morale épicurienne sur la morale stoïcienne, la vanité des efforts des théologiens pour résoudre le problème du libre arbitre, des arguments sévères contre la logique scolastique.

Auteur d'un traité latin sur les llégances de la langue latine (triomphe du cicéronisme).

Flavio BIONDO de FORLI (1392 ?-1463).

L'un des créateurs de l'érudition moderne.

A écrit un livre d'histoire italienne sur les événements de 1412 à 1443.

Ciriaco d'ANCONE (1391-1455).

A récolté à travers ses voyages en Italie, en Grèce et en ~gypte de nombreuses tnscriptions et a établi l'un des premiers inven­ taires systématiques (mais très incomplet et erroné) des monu­ ments de !'Antiquité.

Pétrarque, le Pogge et Valla ont eu, à travers toute l'Europe, de nombreux disciples; les principaux furent Nicolas de Cuse (1401-1464), Johann Reuchlin (1455-1522), en Allemagne; Thomas More (1480-1535), en Angleterre; Jacques Lefèvre d'~taples (1455-1536), Ramus (1515-1572), Henri Estienne (.1528-1598), en France; Vives (1492-1540), en Espagne; ~rasme (1466-1536), né à Rotterdam, l'un des tout premiers écrivains « européens », voir 891.2, B, b.. »

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