L'Honnête Homme
Publié le 24/02/2024
Extrait du document
«
Le classicisme français est un mouvement
culturel, esthétique et artistique, défini après coup par les
critiques du xixe siècle, qui se développe en France et exerce
une influence notable en Europe à la limite
des xviie et xviiie siècles, de 1660 à 1725 environ.
Il se
définit par un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent
un idéal s'incarnant dans l’« honnête homme » et qui
développent une esthétique fondée sur l'inspiration
des Anciens.
L'importance de la vraisemblance est liée à l'importance de la
morale dans la littérature classique.
Les œuvres classiques
visent à créer une critique qui apporte le public à comprendre
le danger des passions.
D'après Chapelain, le public ne peut
être touché que par ce qu'il peut croire et la littérature ne peut
aider les hommes à s'améliorer que si elle les touche.
L'idéal
du classicisme comprend une morale incarnée d'une figure
renommée de l'honnête homme.
Cette expression résume
toutes les qualités que l'on peut attendre d'un homme de
Cour : politesse, culture, humilité, raison, tempérance, respect
des règles, capacité à s'adapter à son entourage.
Le concept honnête homme est apparu au 17 siècle par les
moralistes et les écrivains comme Nicolas Faret dans son
livre l’honnête homme paru en 1633 ou le Chevalier de Méré
dans son ouvrage De la vraie honnêteté.
L’honnête homme au
17eme siècle était quelqu'un du monde accompli, d'un esprit
cultivé mais exempt de pédantisme, agréable et distingué tant
dans son aspect physique que dans ses manières, idéal de
l'époque classique.
A cette époque, l'homme idéal était donc
l’honnête homme.
Le concept d'honnête homme apparaît aussi dans les œuvres
des auteurs du XVIIe , notamment de Madeleine de Scudéry
et de Molière.
Il est ainsi très représenté dans Le
Tartuffe sous le personnage de Cléante et également celui
d'Elmire, son double féminin.
Homme du monde accompli, d'un esprit cultivé mais exempt
de pédantisme, agréable et distingué tant dans son aspect
physique que dans ses manières, idéal de l'époque classique
(xviie-xviiie s.).
On pense avant tout à Molière, à Racine, à Boileau, à La
Fontaine et à Bossuet, auteurs dits « classiques » par
excellence, même s'ils ne sont pas les seuls.
L’honnête homme est un idéal qui incarne parfaitement
l’esprit du Classicisme.Il faut savoir d’abord que l’expression
“honnête homme” ne signifie pas “homme honnête” car au
17ème siècle le mot “honnête” voulait dire “ convenable et
modéré ”.
Donc par définition, l’honnête homme c’est
l’homme “convenable, modéré et cultivé” qui sait briller en
société.Il sait plaire en société, c’est un homme qui est
capable de maîtriser à la perfection l’art de la conversation !
Cultivé, il s’intéresse aux lettres, aux arts, au théâtre et aux
langues…Il s’adapte à la personne à qui il s’adresse et
n’ennuie jamais son auditoire.
Il a de l’esprit son humour est
fin.De plus, l’honnête homme est toujours à la recherche du
juste milieu, par exemple il ne montre pas ses sentiments, sa
mauvaise humeur ni sa colère.
L'honnête homme est une figure littéraire emblématique de
l'Age classique en France.
Il est caractérisé par sa
polyvalence : il est cultivé, élégant, courtois, et a des
compétences pratiques dans de nombreux domaines.
L'honnête homme est censé être un modèle pour la société,
un exemple à suivre.
Contrairement aux auteurs baroques, les auteurs classiques
ont le souci de l'équilibre et de la mesure : c'est au nom de la
raison et de l'ordre que les dramaturges classiques respectent
la règle des trois unités (action, temps,....
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