L'homme a-t-il besoin d'une vérité pour vivre ?
Publié le 19/05/2022
Extrait du document
«
T°1
Dissertation de Philosophie :
Les hommes ont-ils besoin d’une vérité pour vivre ?
Les hommes ont initialement surgi au sein de la nature et ils font l’expérience du défilement
des êtres et des choses qui leur apparaît absurde.
Les choses naissent, croissent, meurent les
hommes se perçoivent pris dans ce cours et il apparaît comme dépourvu de vérité.
De là naît
l’inquiétude, la culpabilité,la joie, et en même temps surgissent les questions existentielles : d’ou
venous nous ? Comment vivre ensemble ? Quelles lois l’homme doit-il suivre ? la mort est-elle une
délivrance?
Ces questions appellent des réflexions, des discussions il semble donc que l’expérience de
l’absurde est difficile pour les hommes et qu’il y a pour eux une nécessité de la vérité d’énoncés
auxquels ils puissent adhérer pour faire communauté.Mais comment accéder à ses énoncés
fondamentaux ?
I thèse :
Lorsque les hommes ont surgi au milieu de l’étant (des êtres et des choses), ils ont constaté
que toutes êtres, toutes choses naît, se métamorphose et meurt.
La nature engendre les étants en flux
pléthoriques (surabondant) qui rentrent en lutte en conflit pour survivre.
Cette situation enferme les
hommes dans un dépression, dans une logique de survie, angoissante puisque l’on est menacé en
permanence.
Ce jeu du cœur de la vie peut être excitant pour quelques uns mais il est angoissant
pour la plus grand nombre.
Le hommes se disent alors que pour vivre il faudrait assumer les
questions existentielles qui ont surgi.
Il faudrait également chercher des réponses vraies qui puissent
être des vérités partagées afin de construire des valeurs communes, un milieu commun, de la coappartenance, des liens de solidarité qui nous sortent du nihilisme initial.
Les hommes ont donc
besoin d’une vérité pour vivre
transition :
mais le raison pourrait-elle alors nous ouvrir à ces vérités nécessaires à l’existence collective ?
Thèse II :
Le terme raison vient du latin « ratio » qui signifie « calcul ».
Elle se définit comme la capacité qu’à
l’homme de formuler des jugements mais aussi de faire la différence entre le bien et le mal.
Elle
s’oppose à la sensibilité, la foi, ainsi qu’à la folie et aux passions.
La raison est le propre de
l’Homme, elle est ce qui contrôle la pensée, le langage, la connaissance.
Selon certains philosophe,
dont Kant fait partie, elle règle également notre conduite car elle nous donne la connaissance des
règles à suivre.
Elle est donc pure, car naturelle, et pratique, car elle nous guide dans nos rapports à
l’autre.
Selon Hegel, la raison est le moteur de l’histoire, elle participe aux progrès de la liberté et
aux intérêts de l’humanité.
Tous les penseur s’accordent sur le fait qu’elle soit universelle, mais que
ses manifestations, quant à elles, ne le sont pas car chacun exerce sa raison différemment.
et développer une thèse.
* on peut reprendre la maïeutique de Socrate en mettant au débat les vérités nécessaires à une cité
juste..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Dissertation : pourrait-on vivre sans vérité ?
- l'homme a t'il besoin de autorité
- Est-ce par amour de la vérité que l'homme recherche le savoir ?
- Montherlant écrit dans ses Notes de Théâtre (Théâtre, Bibliothèque de la Pléiade, p. 1075) : « Une pièce de théâtre ne m'intéresse que si l'action extérieure, réduite à la plus grande simplicité, n'y est qu'un prétexte à l'exploration de l'homme; si l'auteur s'y est donné pour tâche non d'imaginer et de construire mécaniquement une intrigue, mais d'exprimer avec le maximum de vérité, d'intensité et de profondeur un certain nombre de mouvements de l'âme humaine. » Expliquez et discutez
- CHAMFORT conclut ainsi son Éloge de Molière (1766) : N'existerait-il pas un point de vue d'où Molière découvrirait une nouvelle carrière dramatique ? Répandre l'esprit de société fut le but qu'il se proposa. Arrêter ses funestes effets serait-il un dessein moins digne d'un sage ? Verrait-il sans porter la main sur ses crayons l'abus que nous avons fait de la société et de la philosophie, le mélange ridicule des conditions, cette jeunesse qui a perdu toute morale à quinze ans, toute se