L'historien et les mémoires de la 2nde guerre mondiale

« L'historien et les mémoires de la 2nde guerre mondiale Introduction On s'intéresse à la perception de l'historien.

Celui-ci doit être neutre et objectif. Les mémoires sont des souvenirs, des écrits qui sont personnels et subjectifs.

La 2nde guerre mondiale est une époque dont il reste des témoins et à propos de laquelle on continue d'ouvrir des archives car on ne sait pas tout.

C'est également une histoire traumatique à cause des camps et des collaborateurs (Vichy). → Pourquoi et les événements de la 2nde guerre mondiale ont-ils été compris différemment au fil du XXè siècle ? I.

De l'immédiat après la guerre aux années 1970, on assiste à la mise en avant de la résistance... A.

A la libération, le pays a besoin de retour à l'ordre et de réconciliation...

Après guerre : période de flottement.

On met en place le Gouvernement Provisoire de la République Française (GPRF) avec à sa tête, le général De Gaulle. Il faut punir les collaborateurs et pour cela on met en place 2 types d'épurations : – épuration sauvage : c'est le peuple qui fait sa propre loi, il n'y a pas de jugement – épuration légale : mise en place de tribunaux mais tout le monde n'est pas d'accord sur le type de justice à adopter ; les communistes veulent une épuration massive et excessive alors que les gaullistes veulent fermer les yeux sur quelques cas pour faire fonctionner la France plus rapidement. 12000 jugements auront lieu ainsi que 7000 condamnations à mort et 44000 peines de prison. Entre 1947 et 1953, on décidera d'amnistier certaines personnes (on met entre parenthèses la collaboration). B.

...c'est pourquoi, pour les gaullistes comme pour les communistes, honorer le Résistance devient un enjeu politique...

Les communistes sont au pouvoir de 1944 à 1947.

Les gaullistes y seront de 1944 à 1946 puis de 1958 à 1969. 1935 : pacte germano-soviétique (les russes s'allient à l'Allemagne). 1941 : opération Barbaressa.

Hitler attaque l'URSS ce qui fait que ces derniers entrent dans la résistance. 18 juin 1940 : appel du général De Gaulle à la BBC. Des lieux de mémoire seront mit en place par la suite pour les anciens commbattants.

Le 1er hommage sera rendu en présence de De Gaulle le 18 juin 1946. Jean Moulin, grand résistant chargé de réunir tous les mouvements de résistance en France, meurt en 1943.

Il verra ses cendres transférées au Panthéon le 19 décembre 1964.

André Malraux sera chargé de faire le discours d'entrée des cendres.

Cela ravive les mémoires de la guerre en s'adressant à la jeunesse de France. C.

...ce qui engendre un mythe : celui du Résistancialisme. C'est l'historien Henry Rousso qui est à l'origine du terme.

Le résistancialisme est une perception de la guerre qui donne une vision héroïque axée sur les faits de résistance.

L'éducation, le cinéma, les médias,...

font croire aux jeunes que tout le monde a été résistant.

Cela permet de recréer une vulagte (vérité officielle).. »