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L'Histoire De La Crise, De 1929 À CelleD'Aujourd'Hui.

Publié le 22/05/2020

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« L'Histoire De La Crise, De 1929 À Celle D'Aujourd'Hui.INTRODUCTION DEFINITIONS Par définition, une crise économique peut durer plus ou moins longtemps et se caractérisepar un important changement négatif subit dans la situation économique d’un ou plusieurspays.

Les crises ne se ressemblent pas entre elles car elles peuvent être le fruit defacteurs différents et que chacune d’elles nécessite des solutions particulières. On reproche souvent au capitalisme et à la mondialisation de favoriser l’apparition de criseà grande échelle.

Effectivement, les crises se propagent souvent d’un pays vers d’autresdu fait de l’interdépendance qui existe entre chaque pays de nos jours.

C’est pourquoi ilest intéressant de les étudier. INDICATEURS DE LA CRISE Il est possible de mesurer l’impact des crises grâce à différents indicateurs pour chacun deses aspects.

Ainsi, pour étudier les effets d’une crise sur l’économie d’un pays on pourraregarder le PIB (Produit Intérieur Brut) qui donne une image de la richesse créée par unpays c'est-à-dire sa capacité à créer des biens et services).

Dans un contexte plus précison peut aussi se pencher sur l’évolution de la bourse qui montre les tendances du marchéde tel ou tel secteur. C’est indicateurs peuvent aussi être utilisés pour prévoir des crises et s’y préparer.Effectivement, avant chaque crise certaines informations peuvent avertir de son arrivée. Néanmoins, ces indicateurs économiques ne donnent pas d’informations sur lesconséquences sociales d’une crise.

C’est pourquoi il peut-être intéressant de regarderl’IDH (l’Indice de Développement Humain) qui peut révéler les évolutions de la qualité devie des habitants d’un pays touché par la crise. Dans ce dossier nous étudierons donc dans une première partie la crise 1929 puis dansune seconde partie la crise de 2009 en tachant de mettre en évidence leurs causes etleurs conséquences. « DE L’EFFONDREMENT DE WALL STREET A LA GRANDE DEPRESSION » LES ETAPES DE LA CRISE DE 1929 La crise de 1929 se déroula selon les étapessuivantes : Les entreprises surévaluent les prévisions de la consommation, investissent trop etdeviennent insolvables.

La crise est financière. Les difficultés se généralisent rapidement à tous les domaines bancaires à cause de lamixité entre finances et dépôts. Le krach boursier est soudain.

La récession s’est substituée à la croissance.

Ladépression s’instaure durablement. Jeudi 24 octobre 1929 : la bourse de New York s’écroule.

Le décalage entre l’offre et lademande a fait chuter les prix des actions.

13 millions de titres sont vendus à des courstrès bas et le 29 octobre, de nouveau 16 millions de titres.

Les milliards fictifs créés par labulle spéculative s’envolent en fumée.

Les banques, en manque de liquidité, gèlent lescrédits aux entreprises et aux particuliers.

La crise boursière devient crise bancaire.

Desmilliers de banques font faillite.

D’étapes en étapes, le krach boursier d’octobre 1929 setransforme en crise économique. En fait, celle-ci était déjà latente.

La récession était amorcée depuis un an déjà.

Lesproductions avaient du mal à se vendre, les stocks ne s’écoulaient plus.

La crise avaitdémarré.

Le krach boursier ne fit que l’accélérer. Cest le KRASH boursier, la bulle éclate enfin après les nombreuses années despéculation.

Il est impossible de récupérer son argent, Hoover pert entièrement sacrédibilité, c'est un mouvement de panique.

Un effet boule de neige s'installe après 1929,c'est le déclin de l'action et de l'acte économique.

De nombreux licenciements sonteffectués, ce qui induit une baisse de la consomation, puis une baisse de la demande etenfin une diminution de la production.

On en revient au licenciement initial ce qui nousmontre que c'est un cercle vicieux.

La classe moyenne est la plus touchée car c'est lasociété de consommation.

L''économie continue sa chute vertigineuse et touche des paysd'Europe encore fébriles après le lourd déficit de la première guerre mondiale.

Le moraldes gens est au plus mal, ils ne savent plus comment se sortir de cette situation.

Ladépression est très présente, moralement comme économiquement. Entre 1929 et 1932, la production industrielle américaine chuta de moitié, lesinvestissements de 89 %.

Les entreprises faisaient faillite les unes derrière les autres.

Lesprix baissaient car les ventes diminuaient.

Les profits suivaient le mouvement.

Trois foismoins de profits en 1932 qu’en 1928.

Mais les entreprises continuaient à verser desdividendes aux actionnaires. Des dividendes supérieurs aux profits d’ailleurs.

Les capitalistes préféraient piller les fondsde leurs propres entreprises pour continuer à s’enrichir. Pour essayer de rétablir les prix, et donc leurs profits, les grands groupes, les monopoles,diminuèrent la production.

Ce qui accéléra encore la crise.

Tout était bon pour protéger laclasse capitaliste des conséquences de la crise de son propre système et pour la fairepayer à la classe ouvrière et à toute la population. Les agriculteurs furent les premières victimes.

Pendant la Première Guerre mondiale, laproduction agricole américaine avait explosé pour répondre au marché international.

Maisavec le retour de la paix, les exportations s’étaient réduites.

Sans débouchés suffisants,des milliers de paysans se retrouvaient étranglés par les dettes.

La crise les ruinadéfinitivement.

Ils furent alors chassés de leurs terres par la misère.

Pas parce qu’ils neproduisaient pas assez, mais pour la raison inverse ! Dans les villes, le chômage, les licenciements par milliers faisaient sombrer une grandepartie de la classe ouvrière dans la pauvreté.

Le spectre de la faim et de la misèreréapparaissait.

Les familles ouvrières, ne pouvant plus payer leur loyer et chassées dechez elles, construisaient des bidonvilles aux abords des grandes cités étincelantes.

En1932, il y avait plus de 12 millions de chômeurs aux États-Unis, plus du quart de lapopulation active ! Sans espoir d’embauche, sans aide gouvernementale, ces millions dechômeurs s’alignaient dans les queues sans fin devant les soupes populaires.

La situationétait pire encore pour les ouvriers noirs. L’économie américaine était bloquée par le fonctionnement irrationnel du capitalisme.

Et lacrise, partie des États-Unis, s’étendit au monde entier.

Elle se généralisa car l’économieétait depuis longtemps déjà mondialisée - comme on dit aujourd’hui. Après le krach boursier, les États-Unis décidèrent de rapatrier leurs capitaux d’Europe.

Lesbanques allemandes et autrichiennes, les plus liées aux États-Unis, se retrouvèrent alorsau bord du gouffre financier.

L’activité économique irriguée jusque-là par ces capitaux futasphyxiée. De plus, la récession américaine provoqua l’effondrement du commerce mondial.

Lesexportations de tous les pays s’écroulaient, entraînant leur propre industrie dans leurchute. En quelques années, dans le monde entier, la chute de la production industrielle futspectaculaire.

Les pays furent touchés les uns après les autres.

Partout, les méventes, lesfaillites et l’explosion du chômage. En 1933, on estimait à 30 millions le nombre de chômeurs - auxquels il faut certainement. »

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