L’expression « défaillance du marché »
Publié le 01/11/2023
Extrait du document
«
Pour commencer, on peut chercher à se demander ce que représente concrètement
l’expression « défaillance du marché ».
La défaillance du marché est un concept économique qui
désigne une situation dans laquelle le fonctionnement normal du marché échoue à produire un
équilibre économique, ou à allouer optimalement des ressources économiques.
C’est à partir de ce
moment là que nous pouvons nous demander ce que sont les principales défaillance du marché.
Pour répondre à cette problématique, nous évoquerons dans un premier temps la défaillance du
marché en présence d’externalités, puis dans un second temps nous verrons la défaillance du
marché en présence de bien commun et de bien collectif, et pour finir nous aborderons la
défaillance du marché quand l’information est imparfaite.
Tout d’abord, la première défaillance du marché provient des externalités.
Qu’est ce que
l’externalité ? L’externalité est un effet produit par un agent économique lorsqu’il procure à autrui,
par son activité, sans compensation monétaire, un avantage gratuit ( externalité positive), ou un
dommage ( externalité négative).
Nous avons un cas très important d’externalités négatives, celui de
la pollution.
La pollution est un exemple classique d'externalité négative, plus précisément, il s'agit
d'un processus biologique, chimique ou physique qui dégrade l'environnement d'une manière qui est
une nuisance pour l'homme.
En l'absence d'incitations à corriger les comportements issus de ces
externalités, la pollution peut saturer la capacité épuratrice du milieu naturel, le rendant inapte à
supporter toute activité humaine, ce qui réduira le surplus collectif.
(Conséquences de la baisse de la
consommation et/ou de la production).
Les externalités sont dites « communes » ou « non rivales »
lorsque le dommage subi par un agent après avoir émis une pollution ne réduit pas le dommage
supporté par les autres agents, c'est-à-dire lorsque tous les agents sont identiques : par exemple, le
fait qu'un personne respire de l'air pollué ne réduit pas les dommages causés à une autre personne
dans le même espace.
Sinon, on parle d'externalités "privées" ou "concurrentes", comme dans le cas
des pluies acides (qui concentrent les polluants à des endroits précis), où la pollution subie par les
individus y réduit d'autant les dommages qu'ils subissent.
Résidents des zones moins exposées.
Les
externalités sont toujours associées à l'utilisation de biens environnementaux que nous appelons «
collectifs ».
De plus, pour ce qui est des externalités positives nous avons comme exemple celui de
l'apiculteur et de l'arboriculteur.
L'apiculteur profite de la proximité de l'arboriculteur et obtient
un miel de meilleure qualité qu'il peut vendre à meilleur prix sans coût supplémentaire pour lui.
L'arboriculteur n'est pas payé pour le service indirect qu'il rend à l'apiculteur mais il profite
gratuitement du service de pollinisation offert par les abeilles aux arbres fruitiers ; son rendement
est amélioré sans recours à de coûteuses méthodes manuelles.
La pollinisation aléatoire par les
abeilles enrichit en outre la diversité génétique permettant à la flore de mieux résister aux stress et
maladies.
L'externalité est positive dans les deux sens.
Mais, cela ne s’arrête pas la, le marché est aussi défaillant en présence de bien communs ou
collectifs.
Qu’est ce qu’un bien commun ? Un bien commun est un bien non excluables et rivaux.
Cela signifie qu’il ne peux pas être consommés par plusieurs personnes à la fois et qu’il est
impossible d’empêcher quelqu’un de les consommer.
La logique marchande (recherche de l’intérêt
individuel) mène alors à la surexploitation des biens communs.
Dans le domaine de la pêche par
exemple, un pêcheur a intérêt à pêcher le plus possible de poissons afin de maximiser son profit.
Cependant, une telle logique risque de mener à la disparition de certaines ressources halieutiques si,
collectivement, tous les pêcheurs adoptent cette logique.
Une....
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