Databac

Lexique des repères de philosophie

Publié le 07/07/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Lexique des repères de philosophie. Ce document contient 2223 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« Absolu/relatif Absolu désigne ce qui se suffit à soi-même pour exister, pour être vrai : indépendant, autosuffisant, et par suite complet, total, comme un pouvoir absolu, une confiance absolue ou encore l'Être Absolu (Dieu). II s'oppose à relatif, ce qui n'a pas sa raison d'être en soi : dépendant, imparfait, ou à resituer dans un contexte comme une idée relative à une époque, une couleur relative à sa perception. En morale, l'absolu peut désigner la valeur ultime, une fin en soi, le souverain Bien, par opposition à l'utile, toujours relatif. Abstrait/concret Abstrait désigne le résultat d'une activité de l'esprit qui sépare et isole des éléments de la réalité en formant des concepts à partir de caractères communs. Concret, en désignant tout ce qui se donne dans l'expérience, s'oppose, mais aussi sert de support à l'abstraction. Par exemple, selon Aristote, le médecin a une connaissance générale, théorique et abstraite, mais il ne soigne que des cas particuliers dont il fait l'expérience concrète. En acte/en puissance Cette distinction d'origine aristotélicienne permet de décrire le changement qui fait passer quelque chose de l'état de puissance, c'est-à-dire de germe, de virtualité, à l'acte, c'est-à-dire à son accomplissement, à sa réalisation au sens de processus mais aussi de résultat. Ainsi, de la même manière qu'une plante sera en acte ce que la graine est en puissance, un médecin sera en acte ce que l'étudiant en médecine est en puissance. Le passage de la puissance à l'acte consiste à actualiser des potentialités. Analyse/synthèse L'analyse et la synthèse renvoient à deux méthodes distinctes de raisonnement : la première consiste à décomposer ou à dissoudre un ensemble, tandis que la seconde à partir d'éléments épars pour remonter vers un tout. Ainsi lorsqu'un élève commence à analyser un sujet de dissertation, il cherche d'abord à définir chacun des termes séparément, puis quand il reformule le sujet pour saisir le sens global, il en fait la synthèse. Cause/fin Les notions de cause et de fin renvoient à deux types d'explication (respectivement de types mécaniste et finaliste), à deux manières de répondre à la question « pourquoi ». La cause indique ce qui en amont a pu produire directement l'effet à expliquer. La fin se rapporte en aval au but ou à la finalité recherchée et qui peut correspondre à une intention, une raison. Ainsi à la question « pourquoi cet enfant est-il puni ? », on peut répondre par la cause (suite à une bêtise) ou par la fin (dans un but éducatif). Contingent/nécessaire/possible Est nécessaire ce qui ne peut pas ne pas être autrement (et non pas comme dans son usage courant" utile »). Par exemple, les angles d'un triangle font nécessairement 180° en géométrie euclidienne. Par opposition, est contingent ce qui peut indifféremment être ou ne pas être. Ainsi un acte pour être libre présuppose une certaine contingence de la réalité. Est possible ce qui peut arriver sans qu'il n'y ait de contradiction avec le réel ou la logique. Ainsi, ma mort est nécessaire, sa date est contingente et il est possible que cela soit cette semaine. Croire/savoir Croire et savoir sont deux modes du «tenir-pour-vrai » (Fürwahrhalten en allemand) selon Kant. Croire consiste à soutenir une vérité mais en l'absence de garantie objective suffisante. C'est avoir, selon différents degrés, la conviction d'être sous une bonne étoile, de pouvoir ...»

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles