Lex universa est, quae iubet nasci et mori
Publié le 06/01/2022
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Lex universa est, quae iubet nasci et mori. Ce document contient 202 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Citations.
«
Lex universa est, quae iubet nasci et mari
Une loi régit l'unlven, ceUe qui nous fait naitre et mourir
Cette sentence de Publilius Syrus (L 5) énonce un principe universel
auquel se rattachent plusieurs thèmes qui rappellent
le caractère inéluc
table de
la mort (nn.
1566-1574).
Elle possède deux précédents parti-
culièrement significatifs: la réponse de Gorgias à Palamède dans son
Apologia (82 B l la ..
1 D-K) -la nature a décidé de façon irrémédiable
que toutes les créatures mortelles devaient périr - et une inscription
athénienne du quatrième siècle avant J.-C.
(/G 2, 338S.
1 : TT; pour d'autres épigraphes similaires, cf.
Lattimore 250-2S6); le caractère éphémère de tout ce qui existe en ce
monde est également souvent souligné (cf.
par exemple une sentence
extraite de la
Vie d'Esope [App.
13, 29 J.] dont Nauck fait un fiag111ent
adespote tragique [574 N.
2
), et un fragment d'Euripide [733 K.]).
Cette
loi universelle sert parfois de consolation, notamment dans le De pro
videntia
de Sénèque (5, 8) et plusieurs variantes sur ce thème méritent
d'être signalées: Quae nata sunt, ea omnia denasci aiunt, c< On a cou
tume de dire que tout ce qui naît meurt >> de Cassius Hemina
(fr.
24 Peter); Quod natum est poterit mori.
cc Tout ce qui nait pourra
mourir>> de t•Hercu/es Oetaeus de Sénèque (v.
1099); l'épigramme du
Pseudo-Sénèque : Omnia mors poscit / /ex est.
non poena.
perire, , que rappellent saint Jérôme (Commentaire sur le livre
d'Ezéchiel,.
3 praef [Pl 25, 75d ]) et saint Augustin dans une l~tbe
adressée à saint Jérôme ( cf.
saint Jérôme.
Ep..
131, 14 ; cf.
aussi saint
Augustin.
Confessions, 4, 10, 15), ainsi que de nombreux autres auteurs
tels Hugues de
Saint-Victor (Didascalicon, De studio legendi, 6,
746b); Boncompagno de Signa (Boncompagnus, 5, 1, 27); Pétrarque
(Sine nomine liber: 4) ; Christoph Besold (De republica curanda, in
Operis Politici editio nova, Argentorati 1626, 91) et c'est sans doute de
cette dernière expression que dérive la fu,11,ule Omnia orta cadunt
attestée pour la première fois par Rabelais ( 1, 20 ; pour Nascentes
morimur,
cf.
n.
1025).
Pa11ni nos proverbes modernes, signalons sur
tout: en italien Tutti siam nati per morire (en toscan, Tutti torniamo
alla gran madre antica ; pour d'autres variantes en dialectes.
cf.
Schwamenthal-Straniero 5635), en
allemand Was geboren ist, ist
dem Tod geboren.
Pour les reprises littéraires, citons le Ali that lives
must die de Shakespeare (Ham/et, I, 2), une réplique d'Euphorion dans
le Faust de Goethe (2, 3, cour intérieure de la forteresse: Und der Tod
., i.'i t Gebot : >) et un aphorisme de Giuseppe
Prezzolini (Filosof,a del nul/a, 4 [2, 29 Ruozzi])..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Non lex, sed faex
- Si absis uspiam / aut ibi si cesses, evenire ea satius est / quae in te uxor dicit et quae in anima cogitat / irata quant illa quae parentes propitii - Si tu tabsentes ou si tu tattardes, mieux vaut quil tarrive ce que dit et pense de toi une épouse en colère que ce que se figurent des parents trop bons !
- Quae dolent molestum est contingere
- Quid dem, quid non dem ? Renuis tu quod iubet aller / Que dois-je faire ou ne pas faire ? Ce que tu refuses, l'autre le désire
- Salus populi suprema lex esto