Databac

L’évolution du régime politique en Turquie

Publié le 27/05/2024

Extrait du document

« Le régime politique en Turquie : Quelles menaces pour la démocratie ? Introduction : La Turquie est un grand pays de 85 millions d’habitants, situé entre l’Asie et l’Europe.

Elle a tout pour être une grande démocratie : une assemblée qui est élue, un président de la république qui est élu.

Cependant, c’est un pays connu pour être sous tension.

En effet, certains opposants politiques sont jetés en prison, la presse est censurée et les libertés des habitants sont discutées. Cette situation est telle depuis que le pays est sous gouverne de Recep Tayyip Erdogan.

Un homme de politique, autoritaire et responsable d’une situation économique très mauvaise ce qui ne l’a pas empêché de remporter les élections de 2023, face au partisan de la gauche démocratique Kemal Kiliçdaroglu ( kelitchdarolou ), avec tout de même moins de voix qu’à sa première élection. Pourtant, Erdogan n’a pas toujours été dans une situation fragilisée.

Nous allons alors voir comment il a été élu et comment il arrive à imposer son régime, à une population jadis habituée au laïcisme. Ainsi nous répondrons à la problématique suivante : En quoi le régime d’Erdugan menace aujourd’hui la démocratie en Turquie ? Partie 1 : L’arrivée d’un homme politique, opposé au régime de l’époque Alors que la Turquie était sous direction de la République Kémaliste depuis 1923, à cause de Mustafa Kemal Atatürk qui prône une politique laïque et pro- occidentale, donc interdit le voile pour les femmes, le port de la barbe chez les hommes et fait contrôler les dignitaires religieux par l’État. Alors en 1990, un nouvel acteur totalement opposé à ce courant intervient.

Il s’agit de Recep Tayyip Erdogan qui est élu premier ministre en 2003. Il a un parti, l’AKP, qui est un parti islamiste.

Seulement il se dit auprès des populations « être un islamiste modéré ». Il dit également : « En Occident il y’a des chrétiens démocrates, et moi je serai un musulman démocrate.

» Ce à quoi croient les populations turques. Il assouplit les restrictions, il autorise des droits civiques tel que le port du voile dans les universités et encourage les turcs à pratiquer leur religion librement. De plus, il signe et approuve la convention d’Istanbul pour la lutte contre la violence à l’égard des femmes en 2012. On le comprend bien, durant ses deux premiers mandats Erdogan est à la tendance de la libéralisation. Cependant nous allons voir que quelques années plus tard, il reviendra sur quasiment tous ses acquis. Partie 2 : Une dérive politique autoritaire qui menace la démocratie En effet, 9 ans après la convention d’Istanbul en faveur des droits des femmes, la Turquie s’en retire et décide également de rétablir la peine de mort. Sur le plan des libertés religieuses notamment, les choses bougent de manières problématique.

Ici En effet ce sont les laïques qui sont lésés.

Se lèvent alors des voix d’opposition qui l’accusent de vouloir instaurer une théocratie.

En effet les discours d’Erdogan sont douteux.

Il dit vouloir élever des « générations pieuses » en plus de comparer publiquement la démocratie à un tramway dont il faut savoir descendre une fois arrivé à destination. Suite à ces bouleversements, plusieurs évènements de contestation ont lieu. Tout.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles