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L’évolution de la nature et des acteurs du conflit du travail

Publié le 27/11/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : L’évolution de la nature et des acteurs du conflit du travail. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Sociologie. Document 11 : Conflit Renault 1971 : https://www.ina.fr/video/CAF96024616 Question 1 : En quoi les ouvriers présents forment-ils une classe en soi ? D’après Karl Marx, une classe sociale est définit à travers 2 critères : 1 er critère : « Classe en soi » 2 nd critère : « Classe pour soi » Une Classe en soi signifie que les individus membres d’une classe sociale partagent des valeurs communes possèdent des caractéristiques communes et enfin occupent une position similaire dans le processus de production. Dans le documentaire, Conflits Renault 1971, on observe que les ouvriers semblent former une classe sociale en soi dans la mesure où ils occupent la même position dans le processus de production à savoir, ouvrier spécialisé (OS). Par ailleurs, ils partagent des valeurs communes car malgré leurs différentes origines (français, portugais, africains, maghrébins). Question 2 : Sont-ils une classe pour soi ? 2 [Tapez ici] Il semble que les ouvriers forment une classe sociale pour soi. En effet d’après K. Marx, si les individus membres d’une classe sociale partagent des valeurs communes mais en plus développent un sentiment d’appartenance et une conscience de classe, alors ils forment une classe sociale pour soi. C’est ce que l’on observe dans le documentaire, Conflits Renault 1971. Question 3 : Montrez qu’ils mettent en œuvre un conflit social. Les salariés ouvriers spécialisés (OS), mettent en œuvre un conflit social, c’est-à-dire une action concertée d’un ensemble d’individu autour d’une cause commune. En l’occurrence ici, la revendication d’une amélioration des conditions de travail à travers la reconnaissance de leurs qualifications. Cette dernière, si elle est octroyé par le Patronat cela signifierais une augmentation des salaires des ouvriers. Pour y parvenir ils manifestent, font grève et occupent l’usine. Question 4 : Quels sont les syndicats présents ? Quel est leur rôle ? Les syndicats présents sont La CGT, CFDT et Force Ouvrière qui représentent les ouvriers. Un syndicat est une association dont le rôle est de défendre les droits et intérêts professionnels de ses membres. Dans le documentaire, on observe que le leadeur syndicale réclame des discutions concernant la reconnaissance de cette qualification des OS qui leur ouvriraient droit à une hausse des salaires. 2) Un syndicalisme de transformation sociale Document 12 : les conquêtes de l’action syndicale L’amélioration des conditions de vie et de travail 1841 : interdiction de faire travailler les enfants avant 8 ans 1898 : loi sur les accidents de travail, qui relèvent désormais de la responsabilité de l’employeur 1906 : le dimanche devient jour non travaillé obligatoire 1936 : semaine de 40 heures et deux semaines de congés payés. 1945 : création de la sécurité sociale (assurances maladie, maternité, et retraite pour les salariés). 1950 : création du salaire minimum. 1967 : création de l’ANPE et des allocations chômage. 1998 : loi Aubry instaurant les 35 heures de travail hebdomadaires Q1 : Démontrez, à l’aide de 3 exemples, que l’action des syndicats a permis une amélioration des conditions de vie des travailleurs depuis le 19ème siècle. On observe que grâce aux conflits du travail, des améliorations importantes ont eu lieu pour les conditions de vie des travailleurs notamment avec la création de la sécurité sociale en 1945, la création du smic en 1950 et les deux semaines de congés payés en 1936. Q2 : Même question pour les conditions de travail (2 exemples). L’action des syndicats a permis des améliorations importantes pour les conditions de travail des travailleurs comme la loi Aubry de 1998 qui 3 [Tapez ici] baisse le temps de travail de 5h/semaine et fixe le temps de travail à ne pas dépasser, l’interdiction de faire travailler les enfants en 1841 et la loi sur les accidents de travail en 1898 qui stipule que cela revient à la responsabilité de l’employeur. 3) Une meilleure place pour les syndicats ? Document 13 : La facilitation de l’exercice de l’activité syndicale 1853 : création des conseils de prud’hommes où siègent des représentants des salariés et des employeurs pour juger les litiges individuels 1864 : suppression du délit de coalition (reconnaissance partielle du droit de grève). 1884 : liberté de création de syndicats. 1936 : accords Matignon, favorisant les conventions collectives (accords signés entre employeurs et syndicats d’une branche, fixant les conditions d’emplois des travailleurs : horaires, grilles de salaire, garanties sociales…). 1946 : droit de grève reconnu par la constitution. 1981 : reconnaissance de la section syndicale d’entreprise. 1982 : Lois Auroux : obligation d’une négociation annuelle au minimum entre direction de l’entreprise et section syndicale de cette entreprise. Q1 : Que prévoient les accords Matignon et en quoi est-ce une avancée pour les travailleurs ? Les accords Matignon signés dans la nuit du 7 au 8 juin 1936 instaurent les accords de branche et les conventions collectives. En effet grâce aux accords Matignon, le patronat accorde des droits nouveaux aux salariés de leurs entreprises ainsi qu’une augmentation des salaires, la fixation d'un salaire minimal, la reconnaissance du droit syndical, l'existence de contrats collectifs de travail et l'institution des délégués du personnel ; ils furent complétés par les lois sociales (semaine de 40 heures, congés payés, etc.).

« [Tapez ici] Chapitre 3 : Comment expliquer l’engagement politiques dans les sociétés démocratiques ? Le programme officiel :  Comprendre que l’engagement politique prend des formes variées (vote, militantisme , engagement associatif , consommation engagée ).

 Comprendre pourquoi, malgré le paradoxe de l’action collective, les individus s’engagent ( incitations sélectives , rétributions symboliques , structure des opportunités politiques ).

 Comprendre que l’engagement politique dépend notamment de variables sociodémographiques (catégorie socioprofessionnelle, diplôme, âge et génération, sexe).

 Comprendre la diversité et les transformations des objets de l’action collective (conflits du travail, nouveaux enjeux de mobilisation, luttes minoritaires), des acteurs (partis politiques, syndicats, associations, groupements) et de leurs répertoires.

Le plan du chapitre : I.

Pourquoi et comment s’engage-t-on ? A.

Les différentes formes d’engagement politique des citoyens B.

Les déterminants sociodémographiques de l’action collective C.

Les motifs de l’engagement individuel II.

Comment les objets de l’action collective ont-ils évolué ? A.

L’évolution de la nature et des acteurs du conflit du travail B.

Les nouveaux objets de l’action collective, les acteurs et répertoires de l’action collective. Notions du programme :  Action collective : Ensemble d’actions concertées d’un ou de plusieurs groupes d’individus en vue de faire triompher une cause.  Engagement politique : implication durable d’un individu dans des actions défendant une cause collective (vote, consommation engagée, engagement associatif, militantisme au sein d’un syndicat, d’un parti ou d’un mouvement).  Incitations sélectives : incitations individuelles à participer à une action collective, qui soit rendent la non-participation plus coûteuse (ex : dénigrement des non-grévistes) soit rendent la participation plus avantageuse (ex du « closed shop » : système dans lequel l'employeur ne peut embaucher que des salariés syndiqués).  Luttes minoritaires : luttes menées par les « minorités », c’est-à-dire les groupes ayant une expérience commune de discrimination (femmes, LGBT, minorités ethniques, etc.)  Militantisme : fait de lutter pour une cause.  Paradoxe de l’action collective : Selon Mancur Olson, fait qu’une action collective soit a priori paradoxale car si un individu peut bénéficier des 1. »

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