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Lettre a Mersenne Descartes

Publié le 16/11/2020

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« Herbert de Cherbury est l'auteur du texte dont il est question dans cette Lettre de Descartes à Mersenne .

En effet, son ouvrage De veritate prout distinguitur a revelatione, a verisimil i, a possibili, et a falso, fut traduite par le Pè re Marin Mersenne en 1639 : De la Vérité en tant qu’elle est distincte de la Révélatio n, du Vraisemblable, du Possible et du Faux.

Dans cette lettre du 16 octobre 1639, Descartes fait par t de son sentiment à propos de ce livre traduit d'Herbert de Cherbury que le Père Mersenne lui a envoyé et qui parle d'un sujet auquel Descartes a consacré toute sa vie.

Il y trouve plusieurs choses qu'il qualifie de "fort bonnes" mais précise qu'il a suivi un chemin "fort différent" de celui de Cherbury.

Descartes en effet affirme qu'il ne faut pas rechercher de moyens , de definitions ou bien de règles pour apprendre la vérité, il soutient qu'on la connaît de nature.

Le seul critère de Descartes est la lumière naturelle.

Le problème ici vient du fait que la réflexion de Des cartes n'est pas en accord avec celle de Cherbury.

D'un coté Herbert de Cherbury est un rationaliste, dans son oeuvre il est à la recherche de la vérité et soutient que notre entendement a quelque chose de divin , et renferme des notions communes qui ne nous viennent pas des sens mais sont innées en chacun et nous permettent de juger les choses.

Les évidences qu'il soutient sont : La vérité existe et nous pouvons la connaître.

Or que nous assure donc la validité de ces thèses ? Le "consentement universel", n o us dit Cherbury ; "[...] nous recevrons donc pour véritable tout ce qui est dans l'aveu de tous car c e qui se fait en tous lieux ne peut arriver sans la providence universelle de Dieu qui dispose les momen ts des actions".

(De veritate).

Chez Cherbury la providence universelle de Dieu renvoie à la nature e t vice versa.

On voit qu'il ne s'agit pas la d'un critère purement empirique, mais que la véritable garantie est mét empirique, dépasse l'expérience et n'est pas fondée sur la connaissance positive.

Sur ce point, et d'un autre coté, nous verrons dans la lettre de Descartes sa divergence radicale de point de vue avec Cherbury ; pour lui la vérité est "transcendantalement claire".

On ne peut, soutient Descarte s donner aucune définition logique qui nous aiderai à en connaître la nature.

La vérité ferait parti e de ces notions si claires et si simples qu'elles se connaîssent naturellement.

Aussi, le critère de la vér ité pour Herbert Cherbury réside dans le consentement universel garanti par la nature ou la prov idence et est donc extérieur à l'individu ; Descartes au contraire soutient que le critère de vérité, le moyen de la connaître est tout intérieur à la pensée, et vient de la "lumière naturelle", une puissanc e indémontrable qui est une manière de penser de l'entendement, quelque chose qui se ratache à l'intu ition ou à la raison.

Dès lors, nous pouvons nous demander comment Descartes pense-t-il la vérité et comme nt réfute -t-il les arguments de Cherbury dans sa Lettre à Mersenne du 16 octobre 1639 ? Pour ce faire nous expliquerons d'abord dans une pr emière partie le texte de la ligne 1 à 6 où Descartes confie sa vision d'une vérité "transcendantalement clair e" ; ensuite dans une deuxième partie de la ligne 6 à 16 nous verrons comment Descartes explique la véri té ; enfin de la ligne 17 à 24 nous tenterons d'expliquer la notion de "lumière naturelle" pour Desc artes et comment cela garantie seul la vérité pour lui.. »

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