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Lettonie (2001-2002): Au-delà des dissensions de la majorité...

Publié le 18/09/2020

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« Lettonie (2001-2002) Au-delà des dissensions de la majorité... Les partenaires de la coalition au pouvoir ont eu beau afficher leurs différends, le gouvernement de centre droit (en exercice depuis avril 2000) semblait devoir se maintenir au pouvoir jusqu'aux élections législatives d'octobre 2002.

En effet, cette échéance électorale condamnait le gouvernement à un quasi-immobilisme jusqu'à la date fatidique.

Surtout, le manque d'alternative apparaissait flagrant, les trois partis de la coalition occupant 64 des 100 sièges du Parlement actuel.

Enfin, malgré leurs désaccords, les partis présentaient entre eux plus de points communs qu'avec les partis d'opposition. Pourtant, l'équilibre politique pouvait changer en octobre 2002, notamment du fait de l'entrée en lice de la Nouvelle ère, parti réformiste de centre droit créé par l'ancien gouverneur de la Banque centrale lettone, E.

Repse, en novembre 2001. Le pas des réformes économiques s'est donc trouvé réduit en 2001-2002 : les privatisations, notamment, étaient en attente, du fait du calendrier électoral mais aussi des protestations émises par la communauté d'affaires lettone contre les modalités de ces privatisations, qui ont provoqué le mécontentement des organisations internationales auprès desquelles le gouvernement avait pris des engagements.

Ces mêmes organisations, reconnaissant les bons résultats économiques de la Lettonie en 2001, ont mis en garde Riga face au risque de surchauffe de l'économie (le FMI a demandé au gouvernement de resserrer sa politique monétaire). Les négociations d'adhésion à l'Union européenne (UE), priorité de la politique étrangère lettone avec la candidature à l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord), ont progressé en 2001, les problèmes liés à la corruption et à la réforme administrative restant les plus importants.

La question de l'intégration de la population russophone semblait en voie de résolution, même si le rythme des naturalisations était demeuré lent.

En revanche, le Parlement a fini par modifier, en mai 2002, une loi électorale qui imposait aux candidats des exigences linguistiques (maîtrise du letton pour tous les candidats, y compris russophones) unanimement jugées trop restrictives à l'étranger.. »

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