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L'État reste présent dans l'économie, mais à la manière d'un « stratège » et non plus d'un « pilote »

Publié le 09/09/2020

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« L’État reste présent dans l’économie, mais à la manière d’un « stratège » et non plus d’un « pilote » Le mouvement général de retrait des institutions publiques engagé à compter du début des années 1980 a entraîné un réajustement durable du rôle de l’État et une réévaluation en profondeur de sa place dans la vie sociale. Le XXe siècle avait été marqué par un processus, apparemment irrésistible et irréversible, d’expansion étatique.

Alors que, dans le modèle libéral, l’État était censé n’exercer que des fonctions limitées, on avait assisté à une extension continue de sa sphère d’intervention, qui s’était progressivement dilatée jusqu’à recouvrir la société tout entière.

Sans doute, cette expansion avait-elle pris des formes différentes : alors que, dans les pays socialistes, la société civile avait été absorbée par un État exerçant une emprise totale et exclusive sur la vie sociale (« État totalitaire ») et que dans les pays en développement l’État, chargé de réaliser l’intégration sociale et de promouvoir le développement économique, était devenu le pôle essentiel, sinon unique, autour duquel se structuraient l’ensemble des rapports économiques et sociaux (« État autoritaire »), dans les pays de type libéral, l’espace social était resté construit sur un mode pluraliste.

Cependant, là aussi, l’avènement de l’« État-providence » avait entraîné une profonde transformation des fonctions d’un État promu tout à la fois agent d’intervention économique, chargé de garantir la croissance et le plein emploi, et instrument de redistribution sociale, afin d’assurer la protection sociale et le bien-être (Welfare State).

Les Trente Glorieuses (1945-1975) avaient été, dans les pays d’Europe occidentale, le moment d’épanouissement de ce protectorat étatique. Un reflux généralisé Un choc en retour s’est produit à partir du début des années 1980.

Non seulement le mouvement d’expansion étatique a été stoppé, mais encore une conception plus modeste du rôle de l’État a tendu partout à prévaloir.

Cette évolution a été puissamment favorisée par les nouveaux développements d’une mondialisation qui a contribué à saper les positions conquises par les États-nations.

Le mouvement a été spectaculaire à l’Est, à la faveur de l’effondrement de l’État totalitaire : le démantèlement des entreprises d’État et la fin de l’économie administrée ont entraîné la constitution d’une sphère économique dominée par l’initiative privée ; la suppression de la chape de plomb étatique a également permis le développement d’institutions sociales autonomes.

De même, au Sud, les mesures drastiques imposées par les institutions financières internationales ont conduit à la fin de l’hégémonie du secteur public.

Dans les pays libéraux, la fin de l’État-providence s’est traduite par l’effritement de la capacité d’action économique des institutions publiques (abandon de l’idée de planification, transfert de la fonction de régulation monétaire à des instances indépendantes, allégement des contraintes pesant sur les agents économiques, privatisation des entreprises publiques) ainsi que par la réduction de l’ambition des politiques sociales.

Après le premier effort de réduction, ou au moins de stabilisation, des dépenses sociales accompli dans les années 1980, c’est la logique même du Welfare State qui s’est trouvée mise en cause au cours de la décennie suivante, avec la réforme des mécanismes d’aide sociale.

Ce fut particulièrement vrai aux États-Unis et au Royaume-Uni. À la recherche d’un nouveau modèle Ce repli ne signifie pas pour autant le retour au modèle libéral traditionnel. L’État reste investi dans les sociétés contemporaines d’une série de fonctions essentielles, comme en témoigne dans les pays occidentaux l’absence de réduction significative du volume des dépenses publiques et du poids des prélèvements obligatoires.

L’exemple des pays en transition a parfaitement mis en évidence quant à lui l’importance de la médiation de l’État pour établir les règles et. »

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