Lésotho (2003-2004): Persistance de la crise alimentaire
Publié le 18/09/2020
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Lésotho (2003-2004): Persistance de la crise alimentaire
Le climat social dans l’industrie textile, l’un des moteurs de l’économie, a été
déstabilisé après que la police a tué deux ouvriers lors d’une manifestation
syndicale le 10 novembre 2003 à Maseru.
Un autre espoir des autorités réside
dans l’exportation d’eau vers l’Afrique du Sud (200 millions de rands par an).
La première phase du vaste projet hydraulique des Hautes Terres (en
fonctionnement) a été solennellement inaugurée le 16 mars 2004 par le roi Letsie
III et le président sud-africain Thabo Mbeki.
La réalisation du projet a
toutefois été entachée de corruption, impliquant nombre d’entreprises étrangères
ayant participé à la construction des infrastructures.
Après le groupe canadien
Acres international, la firme allemande Lehmeyer était à son tour condamnée, le
27 août 2003, pour avoir versé des pots-de-vin à Masupha Sole, ancien directeur
du Lesotho Highlands Development Authority.
Bien qu’exportée en grandes quantités, l’eau manque toujours autant aux paysans
du Lésotho.
La sécheresse et l’augmentation importante des prix des céréales due
aux récoltes insuffisantes laissaient, début 2004, quelque 600 000 personnes
sans ressources alimentaires.
Une nouvelle fois, le Premier ministre Pakalitha
Mosisili déclarait l’état d’urgence en février 2004 et appelait à une aide
internationale d’urgence..
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