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Lésotho (1999-2000): Persistance de la crise politique

Publié le 18/09/2020

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« Lésotho (1999-2000): Persistance de la crise politique Depuis l'intervention militaire régionale conduite par l'Afrique du Sud en septembre 1998, consécutive à la contestation violente des résultats des élections législatives du 23 mai, la crise politique a persisté.

La mise en place d'une Autorité politique intérimaire (IPA), représentant tous les partis dont le Congrès du Lésotho pour la démocratie (LCD, au pouvoir), avait débouché le 3 décembre 1999 sur la signature par les différents partis politiques et le Premier ministre Pakalitha Mosisili d'un accord électoral, sous contrôle international.

Cet accord prévoyait une augmentation des sièges à pourvoir (de 80 à 130) et un mode de scrutin combinant représentation proportionnelle et scrutin uninominal par circonscription.

Le LCD l'a remis en cause, désirant limiter les sièges attribués à la proportionnelle.

Les élections initialement fixées à mai 2000 ont été reportées à 2001, les partis d'opposition ne s'estimant pas encore prêts. Le ressentiment populaire envers les exactions commises par les troupes de Prétoria censées rétablir l'ordre est apparu fort et le LCD a été accusé d'empêcher tout procès qui impliquerait des Sud-Africains. Les conséquences économiques ont été importantes dans un pays où le taux de croissance pour 1999 s'est situé à 0,5 %.

La destruction de la capitale Maseru a, entre autres, entraîné la perte directe de 4 000 emplois.

Par ailleurs, les restructurations dans le secteur minier sud-africain ont conduit à la suppression de 12 000 emplois au Lésotho.

Le taux de chômage dépasse les 40 % et devrait s'aggraver avec le processus de privatisation des entreprises nationales. Selon l'UNICEF, 10 % de la population serait désormais infectée par le VIH (virus de l'immuno-déficience humaine, déclencheur du sida).. »

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