les violences faites aux femmes (hlp)
Publié le 29/05/2024
Extrait du document
«
Notre exposé se porte sur la violence faite aux femmes, néanmoins cette
violence ne peut pas être généralisé ainsi.
En effet, comme l’indique la
Convention du conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence
à l’égard des femmes et la violence domestique ces violences de distinguent en
plusieurs catégories : psychologiques, harcèlement, physique, sexuelle, mariage
forcé, mutilation génitale, avortement et stérilisation forcée et crime d’honneur.
Au XXe siècle, les violences faites aux femmes ont été omniprésentes, se
manifestant dans les foyers sous forme de violences domestiques, dans les
conflits armés par des violences sexuelles, et dans la société à travers des
discriminations structurelles.
Ces abus incluent les violences physiques,
émotionnelles et sexuelles, ainsi que les atteintes aux droits reproductifs.
Malheureusement ce sujet pouvait tout de même être considéré comme
« tabou » c’est pourquoi notre exposé se divise en deux parties : le XXème siècle
et le XXI siècle avec un parole plus libérée.
Le XXe siècle a été marqué par les violences contre les femmes qui ont été
omniprésentes, prenant des formes variées et ayant été illustrés dans des
évènements importants ou films.
Je vais donc vous parler de Gisèle Halimi une personnalité importante mais ici
pas pour le combat qu’elle a mené pour rendre légal l’avortement, mais pour une
affaire qu’elle a défendue, l’affaire Tonglet-Castellano.
Dans cette affaire deux
jeunes femmes, Anne TONGLET et Araceli CASTELLANO, un couple de jeunes
touristes belges ont été sauvagement agressé par trois hommes qui se sont
introduits dans leur tente et qui les ont agressé et violé pendant 5h.
Il a fallu
attendre quatre ans de procédures kafkaïennes, le procès a enfin lieu.
Le procès
a été rude à cause des mentalités fermés du juge et de l'assemblée, mais Gisèle
Halimi a su défendre le consentement des femmes.
Les trois hommes ont été
condamnés à de lourdes peines de prison grâce à sa plaidoirie.
Je vais d’ailleurs
vous en citer un extrait “mesdames et messieurs, votre arrêt est capital pour
l’avenir.
Admettre la thèse du consentement, c’est condamner à jamais les
femmes violées au silence.
Anne et Araceli ont eu recours à votre justice ! Elles
l’ont fait pour elles, qui ont eu le courage de parler.
Et pour nous toutes, les
femmes.
Pour que naisse enfin une nouvelle forme de rapports entre hommes et
femmes”.
Ce témoignage a été décisif et a permis dès le lendemain de nouvelles
propositions de lois dont celle du 23 décembre 1980 qui donnera pour la
première fois une réelle définition du viol pour une plus juste répression de ce
crime.
Dans ce cas nous parlons de violences sexuelles mais également psychologiques
liés à la pression du procès.
Je vais maintenant vous parler d’un film très représentatif des violences faites
aux femmes : - La couleur pourpre de Steven Spielberg en 19854 : c’est
l’histoire de la vie tumultueuse et rude de Célie, une jeune femme noire dans le
sud de l’Amérique des années 1900.
Elle lutte pour se reconstruire après des
années d’abus de la part de son père dont elle est tombée enceinte à l’âge de 14
ans.
La première violence qu’a subi Célie est le viol de la part de son père et les
enfants qui lui ont été enlevé à la naissance.
Sa sœur s’est à son tour faite
abusée et a décidé de s’enfuir, Célie essayera de la retrouver.
Le titre « la couleur
pourpre » fait référence à une scène emblématique du film ou Avery, un
personnage important, explique à Céline que Dieu voit la beauté dans toutes les
couleurs et qu’il est émerveillé par cette couleur qui est si rare.
Ce titre
symbolise l’idée que même au milieu de la douleur et l’oppression il existe
toujours de la beauté et de l’espoir, représenté par la couleur pourpre.
Ce film
fait référence d’une part à des violences physiques, par les attouchements du
père et à des violences psychologiques à la suite de ses traumatismes.
Le film
aborde également le sexisme et l'oppression des femmes.
En particulier les
femmes noires comme Célie sont victimes de violence, d'abus par les hommes
dans leurs vies.
Cela reflète les réalités vécues par de nombreuses femmes, en
particulier les femmes de couleur.
Ce film met en lumière les luttes pour les
droits civiques et les changements progressifs dans les mentalités et les attitudes
envers les minorités et les femmes.
Il nous rappelle l'importance de la solidarité
et de la lutte pour l'égalité.
Maintenant je vais vous parler d’une œuvre littéraire qui plonge dans les
tragédies des crimes d’honneur, « les cerfs-volants » de Romain Gary publié en
1980.
Ce roman explore les vies de plusieurs personnages en Iran, y compris
celle de Sufia, une jeune fille victime d’un crime d’honneur.
Pour rappel, un crime
d’honneur constitue un crime perpétré en réaction à un comportement perçu
comme ayant apporté le déshonneur à un groupe (le plus souvent une famille) et
ayant donc enfreint un code d’honneur.
Romain Gary offre une perspective
profonde sur les traditions oppressives et les réalités sociales dans une société
marquée par la violence et l’oppression principalement pour les femmes.
Au XXIe siècle, malgré les avancées en matière de droits des femmes, les
violences à leur encontre demeurent une réalité préoccupante.
Comme pour le
XXème siècle, ces violences sont représentées à travers différentes œuvres :
littéraires, cinématographiques ou encore des témoignages.
Dans le cinéma on retrouve deux films essentiels.
Les Suffragettes de Sarah
Gavron en 2015 : est un drame historique qui retrace le combat des femmes
pour obtenir le droit de vote à leur tour en Angleterre au XXème siècle.
Le film
suit l’histoire d’une femme appelé Maud Watts qui se retrouve progressivement
dans un mouvement suffragiste.
Avec détermination Maud et ses compagnes
vont se battre pour faire avancer leur cause et obtenir ce droit dont elles ont été
privées.
Elles vont combattre différents obstacles tels que la répression policière
ou encore les nombreux sacrifices personnels.
Ce film met en lumière les défis
auxquels ces femmes vont être confrontées ainsi que leur force mentale et leur
détermination à lutter pour l’égalité des droits.
Les suffragettes ont souvent été
confrontées à la répression et à la violence de la part des autorités et des
opposants au mouvement.
Le film montre les brutalités policières, les
arrestations arbitraires et les conditions difficiles auxquelles les militantes étaient
confrontées en prison, ce qui reflète la réalité historique de l'époque.
Le film met
en lumière la lutte des femmes pour obtenir le droit de vote, un aspect essentiel
de la lutte pour l'égalité des droits entre les sexes.
Cette quête d'égalité des
droits a été un défi majeur dans de nombreuses sociétés à travers le monde.
Ce
film fait référence à des violences psychologiques qui ont touché les femmes.
A perdre la raison de Joachim Lafosse en 2012, il raconte une histoire vraie et
suit le parcours de deux personnages Murielle et Mounir, un couple en apparence
heureux.
Cependant, leur relation est contrôlée par le père adoptif de Mounir, le
Dr.
André Pinget.....
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