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LES UPANISHADS

Publié le 16/06/2020

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« Upanishad : upa : proche de ; ni : bas ; shad : être assis. Littéralement, la signification de ce terme serait : être assis aux pieds de (son maître). Ces textes sont donc issus, pour une part, de ces relations privilégiées entre maître et disciples, et pour une non moins grande part de ces joutes oratoires mettant aux prises, pour la solution d'une énigme ou d'une difficulté, des tenants de thèses opposées. Ces textes comportent également un savoir d'époque et des discussions à son sujet. Aussi des dialogues entre doctes, entre un père et son fils, et même entre un prince et son épouse « revendiquant » — ce qui ne fut évidemment pas fréquent mais est attesté — le droit et exprimant son désir de quitter l'impermanence de l'agir et de l'avoir pour la densité d'une dernière étape de vie, vouée à la connaissance de l'Absolu et au détachement, voies d'accès à l'immortalité entendue comme état de celui qui n'ayant plus à renaître n'a plus à (re)mourir. Eternité. On recense «classiquement» une bonne centaine d'Upanishads de quelques dizaines de lignes à une centaine de pages. Avec celles qui au cours des temps se sont ajoutées, on en compterait quelque deux cents. Quoi qu'il en soit seuls une petite quinzaine sont les plus célèbres, les plus commentées et traduites, considérées comme védiques, les autres étant post- ou extravédiques. On pense que ces spéculations sur le savoir révélé ont été composées entre 600 et 200 avant notre ère. ...»

« LES UPANISHADS Upanishad : upa : proche de ; ni : bas ; shad : être assis.

Littéralement, la signification de ce terme serait : être assis aux pieds de (son maître).

Ces textes sont donc issus, pour une part, de ces relations privilégiées entre maître et disciples, et pour une non moins grande part de ces joutes oratoires met­ tant aux prises, pour la solution d'une énigme ou d'une difficulté, des tenants de thèses opposées.

Ces textes comportent également un savoir d'époque et des discussions à son sujet.

Aussi des dialogues entre doctes, entre un père et son fils, et même entre un prince et son épouse « revendiquant » -ce qui ne fut évidemment pas fréquent mais est attesté -le droit et exprimant son désir de quitter I' impermanence de I' agir et de l'avoir pour la densité d'une dernière étape de vie, vouée à la connaissance de I 'Absolu et au déta­ chement, voies d'accès à l'immortalité entendue comme état de celui qui n'ayant plus à renaître n'a plus à (re )mourir.

Eternité.

On recense «classiquement» une bonne centaine d'Upanishads de quelques dizaines de lignes à une cen­ taine de pages.

Avec celles qui au cours des temps se sont ajoutées, on en compterait quelque deux cents.

Quoi qu'il en soit seuls une petite quinzaine sont les plus célèbres, les plus commentées et traduites, consi­ dérées comme védiques, les autres étant post- ou extra­ védiques.

On pense que ces spéculations sur le savoir révélé ont été composées entre 600 et 200 avant notre ère.. »

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