Les trois glorieuses

« GROUSSET NATHAN 2G La gloire par les armes (p.182-183) Question 1 | Le royaume de France sous Louis XIV s’est étendu majoritairement vers l’Est, les armées du Roi ont pris possessions des Flandres, de la province de Hainaut et d’Artois, de l’Alsace, de la Franche- Comté, du Charolais (nord-ouest de Lyon), d’Orange et du Roussillon situé au Sud au frontière de l’Espagne.

En 1678, Vauban décide d’entourer le royaume d’une ceinture complète de fortification, il va améliorer et fortifier de nombreuses forteresses situées aux frontières. Question 2 | Les fortifications de Vauban ont pour but majeur d’être moins vulnérables à l’artillerie généralisant les ouvrages rasants.

Une ville fortifiée selon Vauban est constituée d’un place d’armes (lieu de rassemblement d’une petite troupe et un espace central accueillant les cérémonies importantes de la vie militaire), d’une courtine (mur de fortification rectiligne, compris entre deux bastions), de tour bastionnée (tout qui permettant de tirer avec de l’artillerie, sur l’arrière du bastion), de bastions rapprochés (ouvrage de fortification dans un système de défense) et de demi-lunes (fortification avancée et couvrant la courtine). Louis XIV monarque absolu (p.174-175) Document 5 : Question 1 | L’édit de Nantes a été promulgué le 13 avril 1598 par Henri IV, quant à l’édit de Fontainebleau, il a été signé par Louis XIV le 18 Octobre 1685. Question 2 | L'édit de Nantes a mis fin aux guerres de religion (massacre de la Saint-Barthélemy) sans jamais véritablement les éteindre.

Toléré, le protestantisme est, malgré tout, toujours perçu comme une menace pour l'ordre du royaume mais l’exercice public de cette religion est possible.

Or, l’édit de Fontainebleau interdit à nouveau l’exercice public de cette religion « réformée » et ordonne de faire détruire les temples.

Sa majesté ordonne à tous les pasteurs de quitter le royaume et interdit toutes les écoles particulières pour les enfants de ceux de la religion protestante.

Et désormais dès la naissance d’un bébé, celui-ci sera baptisé par un curé des paroisses et élevé dans la religion catholique et non protestante. Les limites de l’absolutisme (p.184-185) Question 2 | Les informations du texte ne sont pas fiables car au total, 180 000 français ont quitté le pays or dans ce texte seulement 100 000 d’entre eux sont cités. Les conséquences du départ des protestants se classe en trois grands domaines, sont la perte d’argent estimée à 30 millions de livres d’argent, ils ont causé une perte militaire car certains exilés se sont mis au service des pays voisins donc ont permis de grossir les flottes ennemies.

Le départ d’artisans et de commerçants a causé une ruine considérable au niveau commercial car manque de main d’œuvre ainsi que dans les arts où la France perd de nombreux artistes. Question 3 | Un nombre important de protestants choisissent l’émigration alors qu’elle est interdite, plutôt que de se soumettre.

Mais au total, de 1680 à 1715, 180 000 français ont exilé dans les pays voisins voire même certains ont changé de continent.

Il y a 50 000 français qui sont parties en Angleterre, 65 000 aux Provinces-Unies, 40 000 dans le Saint-Empire, 5000 vers la Russie, 20 000 dans les Cantons Suisse, 10 000 vers l’Amérique et 5 000 vers l’Afrique du Sud.

Beaucoup de ces pays ont la possibilité d’accueillir les protestants en provenance de la France car des villes d’accueil leurs sont destinés un peu partout en Europe sauf en Espagne. Question 4 | D’après Fénelon, les conséquences des guerres provoquent de la famine au sein du peuple, la culture des terres est presque laissée à l’abandon, les français quittent les villes et les campagnes, tous les métiers languissent et ne nourrissent plus les ouvriers, les commerces sont anéantis.

Le peuple a perdu cette amitié, cette confiance et même le respect qu’ils avaient envers le Roi.

Les victoires militaires ne réjouissent plus les français, ils sont pleins d’aigreurs et de désespoirs.

Le roi est perçu comme un homme qui n’a pas de cœur et qui préfère garder quelques places de la frontière qui causent la guerre plutôt que de nourrir son peuple. TRAVAIL DE RECHERCHE PERSONNELLE : La France possède de nombreux philosophes et écrivains des Lumières, notamment Montesquieu, Voltaire, Diderot, Beaumarchais, Rousseau et D’Alembert.

L’époque des lumières fut aussi celle de Bernoulli, Euler, Laplace, Lagrange, Monge, Condorcet, D’Alembert et Émilie du Châtelet en mathématiques, en physique générale et en astronomie.

Des penseurs, les philosophes critiquent et remettent en cause la monarchie absolue, la religion, les inégalités de la société (privilèges de la société d’ordres).

Ils sont favorables à plus de liberté, à l’égalité, à la tolérance.

Au XVIIIème siècle, en Europe (en France surtout), ils rejettent tout ce qui leur semble « obscur » : les traditions, les privilèges d’une minorité, l’arbitraire (acte qui ne dépend que de la volonté d’un prince), la censure, l’intolérance religieuse (ils refusent qu’une religion soit imposée à tous).

Pour les philosophes, la pratique courante à l'époque en Europe, qui consiste à. »