LES TRICHEURS

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Les Fiches de Monsieur Cinéma Histoire Illustrée du Cinéma Mondial LES TRICHEURS Réalisation ................. ...................................

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Scénario ..................... .... ...... .... ........ ......... ...

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Adaptation et dialogues . .....................................

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Directeur de la photographie .... ........ ....................

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Musique .............................................. .........

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Production ...... .

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Distribution .... .

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Durée ........................... .... ................. .........

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L'INTERPRÉTATION Mie ..... ................ ...... .

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Clo ...... ........... ................... .................. ..... .

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Bob ................................. ...........................

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Alain .............................................. .... .

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Roger ... ............. ...

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Nicole . ...... ............ ................... ..... ..............

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Guy ................................. ...........................

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Bernard ... .... ........ ........ ............ ......... ............

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Peter ................. ..........................................

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Lou . ..................... ......................................

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L'HISTOffiE Marcel CARNÉ (1958) Marcel CARNÉ et Charles SPAAK Jacques SIGURD Claude RENOIR disques de Jazz Silver Films -Cinetel Filins Corona 120 minutes Pascale PETIT Andréa PARISY Jacques CHARRIER Laurent TERZIEFF Roland LESAFFRE DanySAVAL Jacques PORTET Pierre BRICE Alfonso MATHIS Jean-Paul BELMONDO Bob , fils de famille, re ncontre par hasard Alain qui vient, pour Je geste, de voler un cjisque dans un mag asin.

Une sorte de sympathie naît entre eux.

Bob Je présente à ses copains et l'emmène à une surboum chez Clo, la fille d'un diplomate.

Au cours de la soirée, il de­ vient l 'amant de Clo qui lui présente Mie.

Ils se revoient mais prisonniers de leurs per­ sonnages et de la comédie qu'ils se jouent à eux-mêmes comme aux autres, ils n'osent s'avouer leur amour.

Le malentendu s'aggrave lorsque Mie croit que Bob veut se livrer à une opération de chantage qui doit rappor- ter à Mie l'argent nécessaire à l' achat d'un e voiture.

Par dépit, Mie se donne à Alain alors que Bob a décidé de mener seul cette dange­ reuse opération.

Mie se rend alors compte de son erreur.

Une surbo um les réunit dans le château de Clo.

On y joue au jeu de la vérité.

Sous le regard d'Alain, Mie ment pour cacher son amo ur; Bob également, de plus par bravade , il annonce ses fiançailles avec Clo.

Mie ne peut supporter davantage.

Elle saute dans sa "jag" .

Bob la poursuit.

La Jaguar percute un camion.

Mie meurt à l'hôpital.

Bob , brisé , ne trichera plus.

LA PETITE HISTOffiE Terzie ff, je l'ai vu à la Télévision et je l'ai engagé de préférence à Jean-Paul Belmondo (on me le reproche) parce qu' il avait plus de mystère; Charrier,je l'ai découvert au Théâ­ tre dans LE JOURNAL D'ANNE FRANK Dix ans après RENDEZ-VOUS DE JUILLET, Marcel Carné tourne un film sur la jeunesse; l e décor est le m ê me: Saint-Germain-des -Prés.

La musiqu e est la mêm e : le jazz.

Mais les mœurs ont changé , la simple lecture des scé­ narii en témoigne .

A l'origine des TRICHEURS un scénario écrit par Charles Spaak et Carné «L es Mains Vides», une sorte de Rom éo et Juliette à Saint--Germain-des-Prés.

Le scénario fut revu et rééc rit de nombreuses fois par Carné et Jacques Sigurd avant de devenir LES TRI­ CHEURS.

Resta it le choix des acteurs.« Mes acteurs, déclare Carné, se sont imposés à moi pour les trois principaux tout au moins .

et Pascale Petit dans le film d'Alexandre ~ Astruc UNE VIE ».

Andréa Parisy, elle, fut m impo sée par la production.

LES TRICHEURS -~ obtint un très vif succès auprès du public.

ë5 Lors de la première, le 10 octobre 195 8, les ~ jeunes spectateurs portèrent en triomphe Mar- ~ ce/ Carn é.

LES TRICHEURS apparaît comme g> un film reférence pour la je unesse des années 60.

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