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LES textes DE LA PENSEE INDIENNE: LANGUES UTILISÉES, SORTES D'OUVRAGES

Publié le 16/06/2020

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« Le mot sûtra signifie littéralement « fil conducteur». Dans la tradition hindouiste, il s'applique à des textes courts, lapidaires, elliptiques, aphoristiques qui condensent un enseignement dont seul le commentaire, .dans la typique relation de maître à disciple, peut dévider le fil, pour atteindre le secret ou le chiffre, entendu comme symbole majeur, du texte énigmatique. Il s'agit donc en quelque sorte de mementos à visée pratique, mémorisés avant d'être commentés, expliqués, développés, qui concernent tant les prescriptions rituelles et autres issues de la révélation sacrée (Védas, Brahmanas, Upanishads), que les résumés de base des six écoles ou « points de vue» orthodoxes (darshana). Dans la tradition bouddhique, ce terme de sûtra (en pâli : sutta) s'applique en premier lieu aux textes fondateurs que sont les Sermons de Bouddha. Ils sont écrits en sanskrit, en pâli, traduits en chinois et en tibétain, dans une langue simple, populaire, didactique. Ces sûtras sont rassemblés en recueils, appelés Nikâya (dans le canon pâli) et Âgama (dans le canon sanskrit). Le terme de sûtra s'applique aussi par ailleurs, dans le bouddhisme mahâyaniste, d'une part, à des textes dévotionnels religieux, bourrés de merveilleux, mais aussi, d'autre part, à des textes de tendance philosophique explicitant les concepts majeurs, les prescriptions morales et les méthodes de méditation du bouddhisme mahâyâniste. ...»

« LES TEXTES: LANGUES UTILISÉES, SORTES D'OUVRAGES En cours de route, nous indiquerons et commente­ rons quelques titres des principales œüvres de la pen­ sée indienne, dont quelques extraits seront de temps à autre cités.

Pour l'heure, à gros traits, quelques renseignements seront utiles au lecteur pour se repérer dans l'immense bibliothèque des textes.

Langues utilisées Les ouvrages canoniques I de la Révélation (Shruti), c'est-à-dire les Quatre Védas (savoir sacré), les Upani­ shads («spéculations») et quelques autres ainsi que, par la suite, la Bhagavadgîtâ (Le chant du Bienheu­ reux Seigneur), extrait du grand poème épique national indien, le Mahâbhârata, et constituànt en quelque sorte l' « évangile de l'hindouisme», ainsi que les textes non canoniques des « six écoles» orthodoxes, sont rédigés en sanskrit ( archaïque ou «évolué»).

1.

canonique : faisant partie d'un canon. Canon: ensemble· de livres faisant autorité et constituant de droit et de fait l'orthodoxie («opinion droite») et l'orthopraxie («l'action droite») d'une religion ou d'une école de sagesse.. »

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