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Les Téfilin, ou Phylactères, sont des petites boîtes en cuir que l'onmaintient sur le bras gauche et sur le front à l'aide de fines lanières encuir.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Les Téfilin, ou Phylactères, sont des petites boîtes en cuir que l'onmaintient sur le bras gauche et sur le front à l'aide de fines lanières encuir. Ce document contient 940 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Religion.

« Les Téfilin, ou Phylactères, sont des petites boîtes en cuir que l’on maintient sur le bras gauche et sur le front à l’aide de fines lanières en cuir. Dans ces boîtes se trouvent des parchemins sur lesquels sont inscrits différents textes de la Tora.

Les Téfilin sont portés par les hommes pendant la prière du matin, sauf pendant le Chabbat et les jours de fêtes. Les Téfilin se composent de deux boîtes en cuir que l’on pose l’une sur le bras gauche et l’autre sur le front entre les yeux, attachés par des lanières en cuir, et que l’on enroule autour du bras gauche en sept ou huit tours. Une lanière fait le tour de la tête et se croise en un n œ ud en arrière, composant un chiasme, d’où les lanières retombent de part et d’autre des épaules. A l’intérieur de ces boîtes se trouvent des parchemins : un parchemin unique pour le bras et quatre parchemins séparés pour la tête.

Quatre textes sont écrits sur le même parchemin pour le bras, et un texte par parchemin pour la tête.

Ces textes sont Exode 13, 1-10 ; 13, 11-16 ; Deutéronome 6, 4-9 ; 11, 13-21 (l’ordre de ces textes peut varier suivant la tradition ; nous suivons la tradition de Rachi). Un thème revient comme un leitmotiv dans ces textes, celui de la « mémoire » : « Tu porteras les Téfilin comme signe sur le bras et comme mémorial entre tes yeux ».

L’expression « mémorial entre tes yeux » se dit Zikarone beyn énékha.

Le mot souvenir, Zikarone, provient d’une racine ZKR qui signifie aussi le masculin.

Zikarone, souvenir et mémorial, est porté par le rite des Téfilin.

Les quatre textes que contiennent les Téfilin énoncent chacun cette idée de « mémorial » entre les yeux.

Mais le second texte utilise le mot énigmatique de Totafot au lieu de Zikarone.

Enigmatique, car ce n’est pas un mot hébreu.

Rachi commente le mot Totafot en affirmant qu’il s’agit d’un mot… africain. Tot signifie « deux » et Fot signifie aussi « deux ».

Pourquoi dire le mot mémoire en langue africaine, en langue étrangère ? N’est-ce pas pour enseigner de manière fondamentale que la mémoire de soi-même passe par la mémoire de l’autre, par l’ouverture à l’autre homme ? Ouverture à la langue de l’Africain.

Africain mon frère ! Se souvenir, c’est s’ouvrir à… Ce n’est pas un renforcement de son identité en cherchant des racines qui nous enferment, mais une mise en jeu de notre identité.

Se souvenir, c’est toujours se souvenir de cette mise en jeu, de cette ouverture.. »

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