Les sophistes
Publié le 22/05/2020
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LES SOPHISTES
Les sophistes (maître de sagesse) sont des professeurs d’éloquence,
maîtres en rhétorique et en philosophie, qui vont de ville en ville pour
enseigner l’art de parler en public et les moyens de l’emporter sur son
adversaire dans une discussion, quelque chose de bien utile dans le
contexte des démocraties grecques qui impliquaient une participation
directe des citoyens.
Les sophistes enseignaient la parole dans la ville,
les sophistes donnent à Athènes l’éducation de l’esprit, nécessaire à un
état démocratique où les charges étaient destinées à ceux qui savaient
le mieux convaincre.
La persuasion était une donnée fondamentale du
jeu politique, il s’agissait de soutenir une thèse et antithèse avec un
égal brio.
Pour un prix convenu, les sophistes ont emprunté la
méthode de la dialectique.
Il s’agissait d’apprendre à soutenir
n’importe qu’elle thèse en mettant en avant les différents point de vu
qu’il y a dans une affaire.
Les sophistes ont perturbé les vérités
traditionnelles ainsi que les morales religieuses ; si l’on peut prouver
une chose et son contraire alors rien n’est stable.
La porte du
relativisme (de relatif, venant du latin relatio).
Le relativisme est un
mouvement de pensée qui affirme qu’il n’existe pas de vérité absolue.
La recherche du vrai, les notions de bien et de mal sont liées aux
circonstances et n’ont donc rien d’absolu.
Le relativisme des sophistes se perçoit essentiellement entre le droit
naturel et la convention
· dans la pensée du droit
· dans la philosophie morale
· dans la religion
· dans la théorie de la connaissane
Les principaux sophistes étaient Protagoras, Hippias, Gorgia et
Prodicos.
Les sophistes renoncent à la recherche de la nature intime du
monde.
Haineux de la vérité, ils se contentent de la persuasion.
Par
exemple Protagoras à dit « l’homme est la mesure de toutes choses »,
il ne croit plus en la vérité, il ne croit qu’à l’opinion..
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